Prof. A. A. Bevan, Cambridge, 1909-1912

HA.VI. Nachl. C.H.Becker. Becker Rep. 92 B. Nr. 6423

23. Prof. A.A. Bevan, Esqu. an C.H.B., Hamburg. Trinitiy College, Cambridge, 18.8.1909

Verehrter und lieber Herr Kollege!

In meinem Kapitel für die Cambridge Mediaeval History habe ich die Erzählung nur bis zum Tode des Propheten geführt. Von der Ridda habe ich also Nichts gesagt; auch Musailima wird nicht erwähnt, obgleich er schon bei Lebzeiten Muhammeds bekannt war. Die Hauptgenossen des Propheten werden selbstverständlich genannt, aber auf eine nähere Charakterisierung derselben habe ich verzichtet. Sie sehen also, daß Sie in der Behandlung dieser Gegenstände unumschränkte Freiheit haben. Auf die Weiterentwicklung des Islam wird in meiner Skizze hie und da Bezug genommen, z. B. wo es sich um die rechtliche Stellung der Nicht-Muslime handelt; das ist aber mit aller Kürze geschehen.

Von unserem Zusammensein in Kopenhagen habe ich die angenehmste Erinnerung bewahrt. Mit herzlichem Gruß verbleibe ich Ihr ergebenster A.A. Bevan.

 

24. Postkarte von Prof. A.A. Bevan an C.H.B. Cambridge, 4.8.1910

Hochverehrter Herr Kollege!

Bitte empfangen Sie meinen herzlichen Dank für die Zusendung Ihres Aufsatzes ‚Zur Geschichte des östlichen Sudans’, den ich mit großem Interesse gelesen habe.

Mit bestem Gruß Ihr ergebenster A.A. Bevan.

 

25. Prof. A.A. Bevan an C.H.B. Cambridge, 30.1.1912

Hochverehrter Herr Kollege!

Vielleicht gestatten Sie mir in einer gewissen Verlegenheit um Auskunft zu bitten. Ich bin nämlich von den Herausgebern der Cambridge Medieval History beauftragt worden die Orthographie der arabischen Namen nach einem einheitlichen System zu regeln. Nun findet sich in dem von Ihnen herrührenden Kap.XI ein Name, den ich in den Quellen nicht nachweisen kann. Da heißt es in der englischen Übersetzung, auf welche ich allein angewiesen bin (Seite 13):

This effected, the combined forces of the Muslims once more advanced against Theodorus, who had occupied a strong position at Adjnadain or better el-Djanabatain, between Jerusalem and Gaza.”

Wollen Sie mir gefälligst sagen aus welchen Quellen der Name el-Djanabatain stammt? Oder liegt hier ein Schreib- oder Druckfehler vor?

Mit bestem Gruß empfiehlt sich Ihr ergebenster A.A.Bevan

 

26. C.H.B. an Prof. A.A.Bevan, Cambridge. (Hamburg), 1.2.1912

(Maschinenkopie)

Lieber Mr. Bevan!

Ich freue mich aufrichtig, daß die Cambridge Medieval History daran schuld ist, daß ich wieder einmal ein Lebenszeichen von ihnen erhalte. Der Ort El-Djannabatain – mit zwei nn – ist ganz richtig. Es ist eine Konjektur des russischen Gelehrten Mietnikoff, die Caetani rezipiert hat. Auch ich habe mich dieser Identifizierung von El-Djannabatain mit dem üblichen Adjnadain angeschlossen. Wenn Sie sich für die Frage und die geographische Lage näher interessieren, verweise ich auf die Annali dell’Islam Vol.III a.H. 13, § 22 S. 32. Dort ist auch eine Karte des fraglichen Geländes gegeben.

Es ist mir sehr angenehm, daß die arabischen Namen konsequent durchkorrigiert werden. Hoffentlich liegt Ihnen meine letzte Korrektur vor, in der ich ein konsequentes System angewandt habe, nachdem der erste Satz zahllose Inkonsequenzen meines Manuskriptes erhalten hat. Da Sie nahe Fühlung mit der Leitung der C.M.H. haben, darf ich wohl auch darum bitten, ein Auge darauf zu haben, daß noch ein Kapitel über Abassiden und Fatimiden hinzugefügt wird, das im Grundplan nicht vorgesehen war, das ich aber gleich bei der ersten Korrespondenz gefordert habe. Professor Gwatkin hatte mir seinerzeit versprochen, daß dieses Kapitel noch hinzugefügt würde, und darauf habe ich meine ganzen Pläne in Kapitel 11 und 12 aufgebaut. Auch wäre es im Interesse des Verständnisses der Kreuzzüge unbedingt not-wendig, daß die Geschichte des östlichen Mittelmeeres nicht 750 abbricht, resp. nur skizzen-weise bis auf Saladin durchgeführt wird., wie in meinem Kapitel 12. Da inzwischen die Leitung der Herausgabe gewechselt hat, weiß ich nicht, ob meine Wünsche berücksichtigt sind, mag aber auch natürlich nicht direkt anfragen, da mich ja die Leitung des Unternehmens nichts angeht. Ich hoffe meine beiden Kapitel haben Sie interessiert. Sie haben mir recht viel Mühe gemacht.

Hoffentlich sehen wir uns dieses Frühjahr in Athen wieder und verbringen dann wieder so angenehme Stunden zusammen wie in Kopenhagen.

In dankbarer Erinnerung und mit verbindlichen Grüßen

Ihr Sie verehrender (Gez. C.H.Becker)

 

27. Postkarte von A.A.Bevan an C.H.B. Cambridge, 3.2.1912

Hochverehrter Herr Kollege!

Recht herzlichen Dank für die Antwort auf meine Frage! Ich weiß nicht durch wessen Schuld eines der „n“ ausgefallen ist, aber der Fehler läßt sich leicht berichtigen. Über das Abassidenkapitel werde ich mich bei Gwatkin erkundigen.

Mit herzlichen Grüßen Ihr ergebenster A.A. Bevan.

 

28. Postkarte von A.A. Bevan an C.H.B. Cambridge, 28.9.1912

Hochverehrter Herr Kollege!

Ihren Artikel „Islam“, aus dem Archiv für Religionswissenschaften, den Sie mir in liebenswürdigster Weise geschenkt haben, ist mir soeben bei meiner Rückkehr nach Cambridge zu Gesicht gekommen. Bitte empfangen Sie dafür meinen wärmsten Dank!

Ihr ergebenster A.A.Bevan.

Prof. Paul Casanova, Paris, 1911-1912

HA VI. Nachl.C.H.Becker. Rep.92 Becker C.

19. C.H.Becker an Professeur Paul Casanova, Collège de France, Paris. Hamburg, 28.12.1911

(Maschinenkopie)

Monsieur et vénérable Collègue,

Permettez-moi de vous exprimer ma plus vive reconnaissance de votre importante publication. Mohammed et la fin du monde. J’ai mis tous mes autres travaux de côté pour l’étudier avec empressement. Vous avez émis une thèse originale qui escritera une discussion prolongée. Malheureusement je ne pourrai pas suivre vos pas, si séduisantes que soient vos idées. Je pourrais me taire, mais je tiens le silence pour un mauvais service à rendre à un homme de votre compétence et érudition. Vous voulez que vos idées gagnent le monde. Eh bien, y-a-t-il un moyen plus efficace que de les discuter ? C´est pourquoi je suis sûr que vous ne m’en voudrez pas mon opposition dictée par le respect pour votre personne.

Veuillez agréer, Monsieur le professeur, l’assurance de ma reconnaissance sincère et l’expression de mes sentiments les plus distingués et respectueux. (C.H.B.)

 

20. Paul Casanova an C.H.B. Paris, 1er janvier 1912

Monsieur et très honoré Collègue,

J’ai reçu avec grand plaisir votre lettre du 28 décembre. Ne craignez pas que je m’offense de la discussion. Du moment qu’elle porte uniquement sur les idées que j’expose et n’ai d’autre but que d’apporter une contribution à la vérité, je suis le premier à me réjouir. En effet, ou bien elle procurera d’autant plus que j’ai raison, et j’en serai très fier. Ou bien, elle établira que j’ai tort, et mon erreur aura servi à bien remettre en évidence la vérité de la thèse opposée, et alors, j’aurai indirectement contribué à ce résultat utile à la science.

Puisque vous ne paraissez pas favorable à ma thèse, permettez-moi de vous faire remarquer que ce n’est pas moi qui l’ai inventé, et que les expressions, en parlant de Mohammed (ici suit une ligne en arabe) sont très fréquentes, ainsi que d’autres expressions similaires, que je rappellerai dans la seconde partie. Si ces expressions sont fausses, elles n’ont pu être inventées à l’époque où on était convaincu que la fin du monde et la mission de M(ohammed) compromettants (Nota:encore moins après). Elles sont donc antérieures à la doctrine contraire. Elles reflètent donc les premières idées des Musulmans, celles qui guidèrent la recherche des (en arabe: fehlt). Est-il alors croyable que les premiers Musulmans aient été si ignorants de la doctrine du Prophète? S’ils ont été si ignorants, ceux qui les ont suivis ont dûs altérer encore bien plus la vraie doctrine. Alors que reste-t-il? Il reste le Coran, direz-vous. Mais si les premiers Musulmans et les autres ont altéré la vraie doctrine, pourquoi le Coran serait-il moins altéré ? Et comment croire que le Coran ait été altéré, si on n’avait pas des raisons sérieuses de le faire. Enfin, nous savons qu’Omar (d’après Ibn Hi Châm) soutenait ma thèse. Abu Bekr la combattit évidemment pour des raisons politiques. Etait-il sincère ? Il est difficile d’admettre qu’Omar fût de si mauvaise foi ou si ignorant ! Il est facile d’admettre qu’Aou Bakr fût dissimulé et habile. Je me sui rangé du côté d’Omar ; vous, à ce que je vois, êtes pour Abou Bakr. La grande querelle va recommencer. Omar se défendra, cette fois.

Veuillez agréer, Monsieur et très honoré Collègue, l’hommage de mes sentiments les plus respectueux et dévoues.

Paul Casanova.

 

21. Paul Casanova an C.H.B, Hamburg. Paris, 17.1.1912

Mes remerciements pour l’intéressante Christliche Polemik, etc. Paul Casanova

 

22. Paul Casanova an C.H.B. Arcachon, 2.9.1912

Cher Monsieur,

Je vous remercie de m’avoir envoyé votre comte-rendu si intéressant sur la littérature relative à l’islam. J’y ai vu votre appréciation sur mon livre. Vous m’aviez prévenu, aussi n’ai-je pas été surpris du ton peu indulgent de votre critique. Vous êtes vraiment sérieux ( ?) pour le gelehrter qui se permet d’avoir sur l’islam d’autres idées et d’autres méthodes que Goldziker et Sowsuck Hungrosny. Ce qui me console, c’est que vous admettez vraiment que Mohammed a annoncé dans les premiers sourats la proximité de la fin du monde. C’est dit par S.Hungrosny. Alors qui pourrait la nier? Pas moi, toujours. Car si M(ohammed) y a cru d’abord, qu’on m’explique pourquoi il n’y aurait plus cru ensuite, et non (?illisible, weggelocht) seulement il n’y aurait plus cru, mais il aurait été sûr qu’il mourrait avant! Or Dieu lui avait révélé qu’il ne savait pas ce qui en serait de l’heure. Donc, il aurait changé d’idée sur ce point. Moi je dis : il n’en a jamais changé, et les Musulmans n’en ont changé qu’après sa mort. Vous dites que j’ai fait des hypothèses. Non certes; je vous l’ai écrit. Je n’ai fait que développer la théorie d’Omar qui, lui, a changé d’idée après la mort de Mohammed. Je dis que Omar avait raison d’abord, car si Mohammed avait, pendant sa vie, changé d’idée, Omar aurait changé avec lui – ou aurait abandonné l’islam. J’ai dit (conformément à Ibn Babouweich) que la thèse d’ Omar contenait le mahdisme en germe et qu’elle en était le vrai islam. Il n’y a pas l’ombre d’une hypothèse dans tout cela. Tout ce que j’avance est fondé exclusivement sur des textes, les uns déjà connus de Sprenger (?) de S. Hungrosny, etc., les autres réunis, pour la première fois, par moi pour établir que ma thèse a été celle des premiers Musulmans : (arab. Ausdruck), et qu’elle a été abandonnée par des nécessités politiques. Vous n’avez peut-être pas été tout à fait impartial en négligeant d’indiquer que si je n’avais pas pour moi Goldziker et S. Hongrosny, j’avais Omar etc., sauf Abu Bakr, tous les Musulmans de Médina, au moins pendant quelques temps. Ce sont des autorités sur lesquelles un gelehrter a quelque droit de s’appuyer. Vous me direz qu’ils ont reconnu leur erreur. Je vous répondrai que les circonstances dans lesquelles ils ont si radicalement changé de doctrine sont suspectes, et que l’enquête que j’ai faite, depuis plusieurs années sur cette question m’a conduit à mon livre. Tout le débat est là. Les (illisible, puis en arabe). Dire le contraire est possible. Reste à le prouver.

Veuillez agréer, cher monsieur, l’assurance de mon profond dévouement Paul Casanova

Prof. Hartwig Derenbourg, Paris an C.H.B. 1900-1907

HA.VI. Nachl. C.H.Becker. Nr.164

1. Derenbourg an C.H.B. Paris, 8.5.1900

30, Avenue Henri-Martin

Monsieur le Docteur,

Vous n’êtes pas inconnu pour moi et j’ai entrevu à la Bibliothèque de l’Ecole des Langues orientales votre Ibn Al-Djanzî (évidemment Ousâma et Becker) que je regrette bien de ne pas posséder.

Quant au m(anuscrit) de l’Escurial 1698 (Casiri 1693), j’ai certainement sur lui une notice que je rechercherai un de ces jours à votre intention. Je ne connais pas le nouveau bibliothécaire de l’Escurial, c’est assurément un frère Augustin nouvellement installé, son prédécesseur, le Père Lazcano étant mort il y a quelques mois. Vous pouvez travailler là bas et je vous ferai au besoin donner tous les renseignements nécessaires. Votre bien dévoué Hartwig Derenbourg.

 

2. Derenbourg an C.H.B. Paris, 23.5.1900

Monsieur le Docteur,

Merci pour votre Ibn Al-Djanzî ! Quant à Ibn Al-Kalbî, voici tout ce que je trouve dans mes notes prises en 1880 à l’Escurial.

Ecriture asiatique, 265 feuillets, 17 lignes à la page (es folgen arabische Hinweise) ; manuscrit daté de 616 de l’hégrie ; commencent sans introduction. (Weitere arabische Hinweise).

Le Père Augustin, actuellement bibliothécaire à l’Escurial, était à Paris la semaine dernière, mais je ne l’ai pas vu. Si vous allez là-bas, veuillez me prévenir, je vous procurerai toutes les facilités ayant beaucoup d’amis excellents là-bas et étant membre honoraire de l’Académie de l’histoire de Madrid.

Recevez avec mes vœux pour le succès de votre travail mes meilleurs compliments.

Hartwig Derenbourg

 

3. Derenbourg an C.H.B. Paris, 15.8.1900

z.Z. Macolin/CH, Kurhaus

Mon cher Confrère,

Le Bibliothécaire de l’Escurial était à Paris à la fin de juillet et je ne sais s’il est rentré au bercail. C’est un Père Augustin, cet ordre étant installé dans le Palais de San Lorenzo. Son prédécesseur était un peu orientaliste ; il ne l’est pas du tout. C’est au Palais Royal à Madrid qu’il faut vous adresser pour être autorisé à travailler. Mais si la permission n’est pas arrivée au couvent on vous communiquera des manuscrits pour vous permettre de l’attendre sans vous faire perdre votre temps.

D’ailleurs, je rentre à Paris le 2 septembre au soir pour assister le lundi 3 septembre à l’ouverture du Congrès de l’histoire des religions. C’est à ce Congrès que je passerai tout mon temps du 3 au 8 et que vous serez sûr de me trouver. Le 3, ce sera au Palais des Congrès ; du 4 au 8 à la Sorbonne (section de l’islamisme et des réligions sémitiques). Je serai très heureux de vous y voir et de causer avec vous. Votre tout dévoué Hartwig Derembourg.

 

4. Derenbourg an C.H.B., Granada Paris, 30.10.1900

Cher Confrère,

Merci de votre envoi ! Je vois avec plaisir que votre ‘Omar II est le commencement d’une série, où vous chercherez à éclaircir l’histoire si obscure des Omeyyades. Il me semble que vous n’avez pas assez tenu compte d’un passage de Mas’oûdî, Prairies d’or, v.418, d’après.

lequel ‘Omar aurait été désigné par Soulaimân comme son successeur ; voyez aussi le passage du Fahtîr relatif à (arab. Text)

Publierez-vous votre M(anuscrit) 2027 ou désirez-vous que je vous recommande la publica-tion comme thèse à un de mes élèves. Si vous êtes de retour d’Espagne, vous m’obligerez en me donnant des nouvelles de vos études là-bas.

Votre bien dévoué Hartwig Derenbourg.

 

5. Derenbourg an C.H.B. Paris, 10.5.1902

Mon cher Confrère,

573-700

Merci pour votre très intéressante plaquette ! Il (weggelocht !) a pour moi une opportunité toute particulière, j’imprime en ce moment un second vol(ume) de ‘Oumâra qui paraîtra à la fin de l’année, qui contiendra des épîtres en partie historiques de ‘Oumâra et une biographie française plus courte, mais dans le même genre que Ma vie d’Ousâma.- Si ces épîtres pouvaient vous être utiles, je pourrais dès à présent vous en adresser un exemplaire des bonnes feuilles. Moi aussi, j’inspire Al-Moushassin dans monCat(alogue) de l’ Escorial II, p.4

(encore inédit), à propos de Esc(urial) 714. Votre note sur Ibn Al-Bâkîlânî, me pousse à vous recommander ce que j’ai dit p.16 dans mes Manuscrits de la Collection Schafer que je vous adresse par ce même courrier. Je vous indique aussi p.22 le vol(ume) d’Ibn Al-Baisânî qui a droit de cité parmi les historiens, comme vous le constatez p.24 de Makrizî ? Il cite quelquefois ‘Omâra, quoique vous en ayez dit, mais assez rarement. Pour Ibn Mîsar ou (unleserlich, Stempel) , je vous rappelle (unleserlich) H. Derenbourg

 

6. Derenbourg an C.H.B. Paris, 11.6.1902

Cher Confrère,

par ce même courrier je vous envoi les pages 1-8, en bonnes feuilles, de mon ‘Omâra. Si vous y découvrez quelque grosse faute, quelque incorrection graves, faites moi part de votre rectification, enfin que je puisse encore l’utiliser.

En m’informant de l’arrivée de mon paquet contenant aussi les pages 49-64 de mon (arab. Text) par Ibn Khâlanaihi, dites-moi si vous n’en possédez rien encore et si vous aimeriez recevoir le reste. Dans ce cas, je vous l’adresserai.

A vous très cordialement Hartwig Derenbourg.

 

7. Derenbourg an C.H.B. Paris, 30.10.1903

Cher Confrère,

Merci pour le 2e fascicule des Beiträge. Ils ont été d’autant plus les bienvenus que je m’occupe en ce moment plus assidûment de l’Egypte musulmane en préparant la partie française de mon ‘Oumâra du Yémen, une bibliographie semblable à celle que j’ai consacrée à Ousâma. Avez-vous des notes sur le XIIe siècle en Egypte ? Seriez-vous disposé à me les communiquer ou m’en faire profiter en lisant une épreuve de mon volume dont l’impression va commencer ? En attendant, je vous envoie par ce courrier le 2e tome de ma Partie arabe.

Votre bien dévoué Hartwig Derenbourg.

 

8. Derenbourg an C.H.B. Paris, 7.11.1903

Cher Confrère,

En réponse à votre lettre du 2 (novembre), je vous demande d’abord si vous avez à votre disposition notre m(anuscrit) 6068 provenant des fonds Schafer des (arab. Text). En a-t-on découvert un exemplaire complet et où? Vous feriez peut-être bien de venir à Paris examiner deux m(anuscrits) non-catalogués encore et qui appartiennent peut-être à votre ouvrage, sûrement à des ouvrages a lognes (illisible?). Je pourrais vous fournir quelques renseigne-ments à ce sujet. Vous m’obligerez en me prêtant votre copie du Mougrib d’Ibn Sa’ûd au sujet des Fatimides.

Quant au Moukaffâ de Makûzî, regardez, je vous prie, dans l’index de ma partie arabe s’il y a des personnages dans la biographie me serait utile. De même pour Sibt Ibn Al Djanzâ.

Merci d’avance ! Votre bien dévoué Hartwig Derenbourg.

 

9. Derenbourg an C.H.B. Paris, 15.11.1903

Mon cher Confrère,

Vos manuscrits me sont parvenus et je vous prie de m’excuser si je ne vous en ai pas encore accusé réception. Ce que je regrette, c’est que j’y trouverai si peu de matériaux pour ma ‘Vie de ‘Oumâra.

Je compte toujours sur votre collaboration et vous recevez une épreuve que vous parcourrez sans la limite où cela vous sera possible.

Croyez à mes meilleurs sentiments. Hartwig Derenbourg.

 

10. Derenbourg an C.H.B. Paris, 13.12.1903

Cher collègue,

Merci de vos observations et je vous prie de m’en faire de semblables, dans la même mesure, pour les feuilles suivantes, à mesure qu’elles vous parviendront, trop lentement à mon gré. Mais, j’ai tant d’autres occupations !

Ibn Schaîdâde n’a rien sur ‘Oumâra. Son œuvre est publié in-extenso dans Histoires orientaux des croisades III, en tête avec traduction française par De Slanes.

W.Popper a été mon élève, c’est moi qui l’avais poussé vers Ibn Tagnîbardî, mais je croyais le projet abandonné par lui. Je le rappelle pour le lui rappeler.

Je suis très curieux de voir le livre d’Else (ai-je bien lu le prénom ?) Reitemeyer, Beschreibung Ägyptens im Mittelalter. Vous m’en donnerez votre avis à l’occasion.

Bien à vous Hartwig Derenbourg.

 

11. Derenbourg an C.H.B. Paris, 28.1.1904

Cher Confrère,

Il y a un petit entracte dans mes publications à cause d’autres occupations urgentes. Mais je ne tarderai pas à imprimer les feuilles 4-6 et vous en aurez la primeur ; car je compte sur vos précieuses observations préventives.

Votre bien dévoué Hartwig Derenbourg.

 

12. Derenbourg an C.H.B. Paris, 15.3.1904

Cher Confrère,

A tout hasard je vous envoie les placards 9-11 de mon ‘Oumâra dans l’espoir que vous aurez encore le temps de la lire avant votre départ pour l’Italie. Sinon, ils dormiront jusqu’à votre retour. Quant au placard 12 mis en pages, vous l’aurez probablement seulement après votre réintégration au domicile badois. Désirez-vous au fur et à mesure un exemplaire des feuilles tirées ? Je tiens à votre disposition 1-3.

Bon voyage et bon plaisir ! Hartwig Derenbourg.

 

13. Derenbourg an C.H.B. Paris, 24.5.1904

Cher Confrère,

Il y a quelques jours, je vous ai envoyé une épreuve de ma feuille 6 pour recueillir éventuellement vos observations, cette feuille n’étant pas encore tirée. Vous m’obligerez en m’envoyant vos propositions en vue de sa mise au point par retour du courrier. Les feuilles 1-5 sont tirées.

Votre bien dévoué Hartwig Derenbourg.

 

14. Derenbourg an C.H.B. Paris, 21.4.1906

Cher Confrère,

Merci de m’avoir envoyé votre suggestif travail sur la chaire dans le culte du vieil islâm. Pour ma part, j’ai peiné à déraciner ma vieille conception de l’endroit d’où l’on parle, archaiquement conservé en éthiopien, comme (unleserlich, arabisch ?) écrit «désignation des Corans à l’origine, et ce propos, je vous signale (hebräischer Text) dans une inscription sabéenne C.J.S.106, l.1. J’ai traduit ‘forteresse’ d’après ‘guerre, combat’ ; s’agirait-il peut-être d’un (arabischer Text) ?

En attendant que paraisse votre 3. Heft1, que j’attends avec tant d’impatience et que vos papyrus vont encore retarder, je vous prie de me faire savoir si vous avez quelque note sur les 2 personnages suivants : (Arabische Namen). Ce sont deux révoltés cités dans ‘Oumâra, un autre retardataire, dont je ne tarderai pas à renouer la chaîne longtemps interrompue.

Donnez-nous, à notre vieux ménage, des nouvelles de votre jeune couple.

A vous très cordialement Hartwig Derenbourg.

 

15. Derenbourg an C.H.B. Paris, 15.6.1906

Cher Confrère et Ami,

Merci pour l’envoi de votre beau livre. Je lui ai fait bon accueil et j’en ferai l’objet d’une notice dans le Journal des Savants. Je viens de le faire acheter par le Département des manuscrits de notre Bibliothèque Nationale et par notre Bibliothèque de l’Université. Un autre résultat de votre publication est que trois de mes élèves vont se mettre à un premier examen de nos papyrus arabes du Louvre. Je vous tiendrai au courant de leurs impressions.

Pour (arabischer Name), je trouve dans un m(anuscrit) à plusieurs reprises (arab. Text). Qu’en pensez-vous ?

Pour vos manuscrits donnez-moi encore un peu de délai, à moins d’urgence.

Votre bien dévoué Hartwig Derenbourg.

 

16. Derenbourg an C.H.B. Paris, 13.7.1906

Cher Collègue,

Vous avez mes pleins pouvoirs pour votre papyrus. Seulement veuillez nous en réserver la publication, sous votre nom bien entendu, dans les Notices et extraits : car il fait partie d’un lot acquis par l’Académie des inscriptions et belles-lettres.

Croyez à mes sentiments d’affectueuse confraternité.

Hartwig Derenbourg

 

17. Derenbourg an C.H.B. Paris, 4.6.1907

Cher Confrère,

Par ce même courrier, je vous retourne enfin les trois cahiers d’ Ibn Sa’îd et la note d’Ahmad Zakî, ainsi que les pages 273-275 en épreuves de mon ‘Oumâra. Il sera temps de les regarder lorsque prochainement vous aurez reçu de nouveaux placards. Mon volume a subi une inter-ruption forcée parce que j’ai dû reprendre énergiquement les travaux du C.J.S., sans compter les obligations de mes cours (plus de 40 élèves cet hiver) et les devoirs sociaux d’une grande ville.

C’est ce surmenage qui m’a empêché de vous remercier, comme je l’aurais dû de votre Christentum und Islam. Toutes les religions des peuples civilisés se valent. A côté de leur valeur historique, elles apportent à la misère humaine des consolations, dont une élite peut seule se passer. Quel appui elles sont pour les gouvernements ! Quel concours plus général elles leur apporteraient?; s’ils tenaient l’égalité entre toutes les confessions, si, par des exclusions injustifiées ou par des contraintes immorales, ils ne jetaient pas dans l’opposition les exilés de l’intérieur ! Un souffle libéral anime votre exposé, mais pas encore aussi libéral que je voudrais.

Merci encore de votre prêt et de votre patience à m’en laisser jouir ! Prévenez-moi aussitôt qu’il sera revenu au bercail.

Paraîtra-t-il bientôt un deuxième fascicule de vos Papyri? J’ai retenu au Journal des Savants de 1908, vers mars ou avril, la place pour un compte-rendu important qui étudierait l’importance et l’état de la papyrographie arabe. Il gagnerait s’il pouvait se rapporter en même temps à votre deuxième livraison. En passant, je vous rappelle mon papyrus, pour lequel nous souhaitons un vrai mémoire de vous:textes, traduction et commentaire qui seront publiés sous votre nom et responsabilité.

Croyez à mes meilleurs sentiments Hartwig Derenbourg.

P.S. Ma femme et moi, nous espérons venir à Bâle pour la réunion de la D.M.G2 et nous serions enchantés de vous y rencontrer ainsi que Frau Professor.

 

18. Derenbourg an C.H.B. Paris, 15.6.1907

Cher Collègue,

Selon votre désir, je vous renvoie le manuscrit arabe de Sibt Ibn Al-Djanzî que vous avez bien voulu laisser si longtemps entre mes mains. Recevez mes remercîments.

De mon ‘Oumâra du Yémen vous avez dû recevoir les 17 premières feuilles tirées. Les placards de la 18e ne tarderont pas à vous parvenir. Je fais en ce moment réimprimer la p.202, afin d’y substituer l-9 de la Date (weggelocht) du dix février 1162 à la date erronée qui s’y était glissée. Meilleurs compliments. Hartwig Derenbourg.


1 Der Islam

2 Deutsche Morgenländische Gesellschaft

Ernst Eisenlohr (1920-1935)

HA.VI. Nr. 327 (Ernst Eisenlohr 1910-35)

52. C.H.B. an Konsul Ernst Eisenlohr, Heidelberg. Berlin, 1.4.1920

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Dieser Tage erhielt ich den anliegenden umfangreichen Brief von Meyberg. Ich habe natürlich keine Ahnung, worum es sich handelt und im Augenblick wirklich nicht die Zeit, mich darum zu kümmern. Daß die La Plata Post einen Artikel von mir gebracht hat, ist mir völlig neu. Vermutlich ist irgendein Auszug aus einem meiner Bücher oder meiner sonstigen Äußerungen dort zum Abdruck gelangt. Ich habe nicht einmal ein Belegexemplar davon gesehen. Ich möchte Dich nun, da Du im Augenblick noch freier bist als ich, darum bitten, Deinerseits die Sache einmal zu untersuchen, da Du ja vermutlich viel besser im Bilde bist als ich. Ich habe Meyberg1 ein paar freundliche Worte geschrieben, von denen ich Dir einen Durchschlag beilege.

Im übrigen alle guten Wünsche für Ostern. Es wird jetzt wirklich höchste Zeit, daß wir uns wiedersehen. (C.H.B.)

 

53. Ernst Eisenlohr, Auswärtiges Amt an C.H.B. Berlin, 2.2.1931

(Maschinenmanuskript)

Lieber Carl!

In der Anlage findest Du die politische Aufzeichnung, über die ich Dir gestern sprach. Ich darf bitten, sie mir möglichst bald zurückzugeben, da ich sie hier verwerten will. Die Darstellung enthält eine nüchterne Durchdenkung unserer gegenwärtigen außenpolitischen Situation und stammt von einem Sachkenner hohen Grades2. Ihr schwächster Punkt ist der optimis-tische Ausblick auf die Möglichkeit einer Revision des Youngplans. Dieser Gegenstand lag dem Tätigkeitsgebiet des Verfassers fern. Er konnte ihn nur allgemein psychologisch betrachten, ohne auf die einzelnen Elemente des Tatbestandes einzugehen.

Mit herzlichem Gruß gez. Ernst

*

54. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Gesandter in Athen. Berlin, 12.11.1932

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Heute ist Dein Geburtstag. Da ich nicht rechtzeitig schreiben konnte, möchte ich wenigstens die Anregung dieses Tages benutzen, Dir mit meinen besten Wünschen in der Form eines kurzen Berichts ein kleines Geburtstagsgeschenk zu übermitteln. Es tat mir sehr leid, daß ich Dich diesen Sommer nicht gesehen habe, aber ich freue mich, daß Du so intensiven Anteil an den Erlebnissen Deines Patenkindes genommen hast. Sie (Hertha) studiert zur Zeit in Göttingen und schreibt dort eigentlich recht befriedigt aus einem großen Kreis von Bekannten. Hellmut schreibt ebenso glücklich aus Freiburg, und Walter und Irmgard leben zur zeit mit uns. Ich hatte sehr inhaltsvolle Wochen in England und kam ich jeder Hinsicht befriedigt von dort zurück. Ich hatte in London und Cardiff gesprochen, viele alte Beziehungen aufgenommen und neue geknüpft.

Mehr als das individuelle Schicksal interessiert allerdings im Augenblick das unseres Volkes und Staates. In Deinem Brief an Hedwig äußerst Du den Wunsch, einmal meine Ansichten über die Dinge zu hören. Was ich über mein spezielles Gebiet denke, die Kulturpolitik, habe ich in einer Rede für Solf niedergelegt, deren Abdruck ich beifüge. Für mich stand zweifellos fest, daß der Parteienmechanismus sich endgültig festgefahren hatte, und ich begrüßte deshalb den Einbruch der Gewalt in der Form des Papen-Schleicher’schen Experiments. Mein Gedanke war dabei, daß die auf die Dauer nicht zu entbehrenden Parteien und Parlamente durch diesen Schreckschuß zu größerer Selbstdisziplin veranlaßt werden würden. Ein Präsidialkabinett war so lange zu begrüßen, als es wirklich über den Parteien stand und erste zweckmäßige Maßnahmen vollzog. Die große Enttäuschung aber war, daß ein deutsch-nationales Parteikabinett reaktionärster Observanz zur Herrschaft gekommen war. Erster großer Fehler: der Her-auswurf aller Sozialisten, die irgend entbehrt werden konnten. Im Kultusministerium z.B. hat man fünf Ministerialräte abgebaut, und zwar nur Sozialisten; einige davon mit Recht, andere zu Unrecht. Die Personalpolitik wäre immer noch zu ertragen gewesen, wenn die Neubesetzungen erstklassig gewesen wären. Daß man zur Repräsentation des deutschen Geistes auf den Stuhl des Kultusministers einen guten alten Papa, eine Greifswalder Lokalgröße, wenn auch nur interimistisch berufen hat, zeugt von einer Respektlosigkeit vor dem Geistigen oder von einem Mangel an Judizium, die beide nicht zu überbieten sind. Nun höre ich, daß zum Nachfolger eines Mannes wie Richter der abgelebteste der Kuratoren, ein zwar ganz fein gebildeter, aber absolut initiativloser Mann, der frühere Ministerialrat Vallentiner, berufen worden ist., der zwei Jahre vor der Altersgrenze steht und unmöglich der Schwierigkeit der gegenwärtigen Aufgabe gewachsen sein kann. Männer, die derartige Stellenbesetzungen vornehmen, kann man nicht ernst nehmen. Leider ist es so auf der ganzen Linie, und einsichtsreiche Rechtsleute rücken ebenso entsetzt von dem Kabinett Papen ab, wie ich. Der Mangel an Psychologie ist grenzen los3. Außerdem wirkt sich jetzt bei allen Ämtern die Herrschaft der Zunft gegen Outsiders, d.h. sehr häufig, wenigstens im K.M., gegen die Sachverständigen aus. Typisch dafür der Abbau der Kunstabteilung, den man wieder heimlich nicht Wort haben will.

In Deinem (Auswärtigen) Amt ist auch nicht alles, was geschieht, erfreulich. Ich mißbillige z.B. den Kampf gegen Terdenge, denn obwohl dieser Mann sehr zu Unrecht in das Amt gekommen ist, hat er seine Sache gut gemacht und jedenfalls mehr geleistet als die ephemeren Gesandten und Generalkonsuln, die es doch immer als eine Degradation empfunden haben, die Kulturabteilung zu leiten und immer so schnell wie möglich wieder fortgestrebt haben. Die ganze Abteilung wird ja doch so bald als möglich anders wohin überführt werden müssen, und dann wäre ein Sachverständiger wie Terdenge zur Überführung immerhin geeigneter als ein abgedienter Generalkonsul oder ein Gesandter für Frühstücke und Dîners.

Aber all das sind Kleinigkeiten gegenüber der unpsychologischen und ungeschickten Haltung Papens gegenüber dem Leipziger Urteil. Noch einmal hatte er die Chance, den verfahrenen Karren aus dem Dreck zu ziehen und mit einer großzügigen Geste die Regierung Braun zu versöhnen. Das Lächerliche ist nämlich, daß in der wichtigen Frage der Reichsreform das

ganze Kabinett Braun mit Papen und Genossen einer Meinung ist, daß man also mit einer Geste der Versöhnung eine sachliche Kooperation großen Stiles hätte erreichen können, die vielleicht gar zu einer Versöhnung des Zentrums geführt hätte. Die forschen, neuen Männer haben das allerdings offenbar für unvereinbar mit ihrer Kavalleristenehre gehalten. Dieser Kampf um das Prestige wird, wenn es so weiter geht, in absehbarer Zeit sogar zur Abnutzung des bisher unerschütterten Felsblocks Hindenburg führen. Ein frühzeitiger Tod dieses Mannes würde ein Chaos schaffen. Außerdem werden über der innenpolitischen Reiberei ganz die großen Fragen der Außenpolitik vergessen4, wenigstens in der breiten Öffentlichkeit. Ich kann nicht finden, daß Herr Schleicher die Politik des Auswärtigen Amtes tatkräftig unterstützt hat, aber der Mann soll krank sein an Anämie leiden und daher einen Tag poltern und den nächsten deprimiert sein. Auch der junge Marcks, auf den ich so viel gebaut hatte, soll leider auch die Forschheit für das einzig Notwendige halten. All das treibt zum Verfassungsbruch unter ungeeigneten Führern. Einen Verfassungsbruch kann sich ein Bismarck leisten, aber kein Papen.5

Die natürliche Folge dieser Unfähigkeit an der Spitze ist die Initiative politisch-bewegter Geister in der Tiefenschicht. Die zwei Millionen Stimmverlust bei Hitler sind nicht wegzudiskutieren, der Schwung der Bewegung ist erloschen, es bleibt die Radikalisierung und der Selbsterhaltungstrieb der in dieser Partei besonders zahlreichen Funktionäre. Hitler wird vom General zum Feldwebel, und es zeugt für den alten Hindenburg, daß er nach dem Empfang Hitlers das beglaubigte Wort gesprochen haben soll: Der Gefreite aus Mähren gefällt mir nicht. Unterirdisch bereitet sich eine Fühlungnahme der Sozialisten aller Parteien vor: Sozialisten aller Parteien vereinigt Euch. Mein früherer Pressechef und Freund, Professor Reichwein, ein sehr gescheiter und aufgeklärter junger Sozialist, spricht nur noch von Links- und Rechtssozialisten, und es ist unzweifelhaft eine Bewegung in Vorbereitung, die die Arbeitnehmerschicht aller Parteien politisch zusammenfassen will. Man hat sehr abenteuerliche Gedanken, will z.B. die alten Parteifunktionäre in einem Senat vereinen, während die Jugend die Führung übernehmen will. Wenn aus all dem etwas wird, kann es sich nicht in friedlicher Weise entwickeln, sondern dann würden wir wohl schweren Zeiten entgegen gehen, was ich Dir nicht weiter begründen brauche.

Einer meiner vielen Darmdoktoren hat mir einmal gesagt: „Füllen Sie den Darm, wenn er nicht arbeitet, beschäftigt er sich mit sich selber und Ihr ganzer Organismus wird krank.“ Ich brauche die Parallele nicht zu ziehen. Arbeit ist alles. Kommt wirklich wieder von Amerika eine bessere Weltkonjunktur, wird vielleicht Herr Papen mit seinen Ankurbelungsversuchen einmal als der große Mann dastehen, kommt sie nicht, wird er an allem schuld sein. Fatum und Fortuna sind zwei Gottheiten. Mit dem amor fati muß man das corriger la fortune verbinden. Manches Vernünftige geschieht ja jetzt, wo man die Parteien los ist, was die Kabinette schon zu meinen Zeiten beredet und beschlossen hatten, aber dank der Parteien-Herrschaft nie Wirklichkeit werden konnte. Ich persönlich stelle mich auf den Standpunkt, gelegentlich einmal meine Meinung sagen, wie in dem einliegenden Aufsatz6, mich aber sonst aus der Politik vollkommen herauszuhalten und lieber die internationalen Beziehungen zu pflegen und dadurch indirekt der Nation zu dienen.

Mich beschäftigt eines der wichtigsten zeitgeschichtlichen Probleme, das des Zusammenstoßes zwischen Asien und Europa/Amerika. Drei Vorträge von mir werden demnächst in Englisch erscheinen, ich habe sie in London gehalten. Zur Zeit lese ich ein Publikum über das

Thema, um später einmal ein Buch darüber herauszubringen. Inzwischen ist der zweite Band meiner Islamstudien erschienen. Ich habe ihn Dir nicht geschickt, da Du jetzt andere Dinge zu tun hast, und ich auch gar nicht einmal weiß, ob Du den ersten besitzt. Dafür schicke ich Dir mit gleicher Post die französische Ausgabe meines China-Berichts, der namentlich wegen des von mir geschriebenen Kapitels „Traditions nationales et influences étrangères“ die Öffentlichkeit in Amerika sehr beschäftigt. Ich bin gerade dabei, einen großen Artikel für die New York Times zu schreiben, die mich darum ersucht hat. Neben meiner hiesigen sehr intensiven akademischen Tätigkeit brauche ich jeden Tag mehrere Stunden, um Bitt- und Vermittlungsgesuche aller Art zu erledigen, und dann halte ich Vorträge wie kürzlich in Hamburg oder im Februar in Kopenhagen und im März vielleicht in Madrid. Ich will versuchen, mit dieser Spanien-Reise, wenn sie wirklich zustande kommt, einen Besuch in Marokko zu verbinden, um mein Bild von der Europäisierung der orientalischen Welt auch nach dem äußersten Westen hin abzurunden.

Mit allen guten Grüßen von Haus zu Haus, wie stets Dein getreuer (C.H.B.)

 

55. Gesandter Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker, Kreßbronn. Athen-Ekele, 24.6.1935

Liebe Hedwig,

es regnet ausnahmsweise mitten im Juni, und ich benütze den kühlen Tag, um Dir zu zur antworten. Sonst war’s so heiß, daß alles klebte und jede Tätigkeit aufhörte, die nicht zur amtlichen Pflicht gehört.

Wir gehen Mitte Juli in Urlaub, und zwar zunächst auf etwa eine Woche nach Berlin, um das gleich abgemacht zu haben. Dann kommen Ende Juli und Anfang August Heidelberg, Oberkirch, Baden-Baden (Zahnarzt), Badenweiler. In Badenweiler oder auf dem Feldberg bleiben wir ca. 14 Tage. Alles weitere ist ungewiß und richtet sich nach vielerlei Umständen. Wenn’s geht, will ich den Urlaub bis Ende September ausdehnen und mir irgendwo ein völliges Ausruhen schaffen. Letztes Jahr war’s nichts damit, und nun spüre ich den Verschleiß. Ich werde Dir von Badenweiler aus schreiben, um zu versuchen, mit Dir zusammenzutreffen. In Berlin möchte ich diesmal unbedingt Walter und seine Frau sehen, und Hertha, wenn sie dort ist. Von Helmuth habe ich keinen Brief über Examen 7und sonstiges; vielleicht treffe ich ihn bei Dir. Mit Muttern sollte man über ihre Söhne nicht sprechen, auch wenn sie einen fragen. Aber die Jugend braucht beides gleich dringend, freundliches Verstehenwollen und Kritik.

Der kleine Walter Groß war zu Beginn dieses Frühjahrs hier mein Gast im Archäologischen Institut. Er sieht seinem Vater bis in kleinste Einzelheiten schmerzlich ähnlich; aber auch die Mutter ist nicht spurlos an ihm vorübergegangen. Wo er jetzt steckt, weiß ich nicht, vermutlich in Leipzig.

Meiner Frau geht’s etwas wechselnd, aber im Ganzen viel besser als im vergangenen Jahr. Wir sind wieder nach Ekele ins gleiche Häuschen gezogen; in der Stadt war’s nicht mehr auszuhalten vor Hitze und Trubel. Athen scheint ein sehr bevorzugtes Reiseziel geworden zu sein; es reißt nicht ab. Ich bin das ganze Jahr über nicht einmal auf der Akropolis gewesen, weil ich mir die stille Morgenstunde, die ich suchte, nie habe erübrigen können.

Ich hoffe sehr aufs Wiedersehen, leb wohl und sei herzlich gegrüßt, Ernst.

 

56. Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker, Kreßbronn Feldberghotel, 14.8.1935

Liebe Hedwig,

die ersten Berliner Etappe ( es kommt vielleicht noch ein zweite) liegt hinter mir, ebenso der Besuch in Heidelberg, der in Oberkirch, zwei andere in Badenweiler und Freiburg und der erste Teil der Behandlung meiner Zähne in Baden-Baden. Nun sind wir bis Ende des Monats hier oben und ich merke mit der beginnenden Kräftigung eigentlich erst jetzt, wie sehr ich vorher herunter war. Der Feldberg hat allerdings vom ersten Tage ab gewirkt. Ab 1.9. muß ich nochmals wegen meiner Zähne, und meine Frau aus anderen Gründen – der Mensch wird langsam mangelhaft – nach Baden-Baden, vom 10. oder wahrscheinlich vom 14.9. habe ich uns im Walsertal angesagt, dann (einen Tag) München und etwa am 1.10. Abfahrt nach dem Süden. Das ist der Rahmen, soweit sich überhaupt Bestimmtes sagen läßt, denn vom Walsertal (Alpenkurhaus) habe ich noch keine Antwort, der Staatsekretär verlangt von mir, ich solle nochmals nach Berlin kommen und andere raten mir zum Besuch des Parteitags.

Falls Du unter den gegebenen Umständen die Möglichkeit eines Zusammentreffens siehst, gib mir bitte Nachricht. Wenn man ein Auto hat, ist alles recht einfach, aber der Mangel dieses Instruments macht die Dinge kompliziert und zeitraubend.

Alles Liebe Dir und wer von den Kindern dort ist. Dein Ernst

 

57. Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker, Kreßbronn. Baden-Baden, 4.9.1935

Liebe Hedwig,

sei herzlich bedankt für den vergeblichen Anruf nach dem Feldberg, den wir nach drei wundervollen Wochen gerade verlassen hatten, und für Deinen Brief vom 30.8. Ich habe von hier nicht angerufen, weil bis gestern Abend in der Schwebe war, ob ich auf den Parteitag gehe, wohin mich das Amt vorgeschlagen und der Führer eingeladen hatte, oder nicht. Nun ist entschieden, daß ich am 9, hinfahre, und daß der Zahnarzt vorher mit mir fertig wird (er läßt nicht viel von mir übrig). Vorher kommen noch Mannesmanns hierher, mein Schwager Hans Hentig mit seiner Frau und mein Bruder. Vor dem Parteitag können wir uns also nicht treffen. Und nun schreibst Du: reise nicht plötzlich wieder für ein Jahr nach Griechenland. Ganz so plötzlich wird es nicht sein. Nach Berlin will ich nicht mehr, wenn ich nicht muß oder sonst was passiert. Ilse fährt von hier nach dem Alpenkurhaus in Mittelberg im Walsertal bei Oberstdorf und ich gehe nach Nürnberg ebenfalls dorthin. Wir könnten uns also in München treffen, oder, was für Dich näher und für uns alle so viel hübscher wäre, in Oberstdorf oder Mittelberg, wo wir bis Ende September sein werden und wo es wunderschön ist. Eine Nürnberger Adresse habe ich noch nicht. Doch könnten mich Nachrichten erreichen hier bis Sonntag einschließlich, dann am besten über Ilse (Adresse Baden-Baden, Hotel Kaiserin Elisabeth). Ich bin in einem seltsamen Zwischenstadium, irgend einen Übergang zu etwas Neuem, das ich noch nicht greifen kann, gut oder böse, ich weiß es nicht.

Sei herzlich gegrüßt und komm nach Mittelberg. Dein Ernst.

 

58. Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker, Kreßbronn. Baden-Baden, 8.9.1935

Liebe Hedwig,

Dein Vorschlag lockt mich sehr. Wenn ich ihn ausführen kann, telegraphiere ich von Nürnberg aus meine Ankunft in Friedrichshafen. Vielleicht kann ich mich, um Zeit zu sparen, in Nürnberg etwas früher frei machen. Es scheint zwei gute Züge zu geben: der eine verläßt Nürnberg um 10 (Uhr) Vormittags und ist 16.36 (Uhr) in Friedrichshafen. Kann ich mit diesem fahren, so erwarte ich Euch am Bahnhof Friedrichshafen. Der andere fährt von Nürnberg um 16.20 (Uhr) ab und ist Abends um 20.56 (Uhr) in Friedrichshafen, wo ich dann im großen Hotel übernachten und Euch am nächsten Morgen erwarten würde.

Du datierst von Kreßbronn ohne nähere Angabe. Die alte Adresse genügt aber wohl für die Post.

Hoffentlich gelingt der Plan, bestellt aber auch gutes Wetter für Euren See.

Herzliche Grüße, Ernst.

 

59. Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker, Kreßbronn. Nürnberg, Amt für Ehrengäste, Grand Hotel, 11.9.1935

Liebe Hedwig,

ich gedenke,, wenn nichts Unvorhersehbares dazwischen tritt, am Dienstag, dem 17. September morgens um 10 Uhr hier abzufahren und würde dann um 16.36 Uhr in Friedrichshafen eintreffen, wo ich mich abzuholen bitte. Kommt niemand, sich meiner anzunehmen, so gehe ich nach einer halben Stunde ins Hotel.

Also hoffentlich bald auf ein frohes Wiedersehen, Ernst.

P.S. Gepäck: 1 große und 1 kleine Handtasche)

 

60. Telegramm von Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker, Ottenberg/Kreßbronn. Nürnberg, 15.9.1935

Abreise wegen Erkältung. Dort eintreffe schon heute halb fünf nachmittags. Ernst

 

61. Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker. Alpenkurhaus Walsertal, Mittelberg, 19.9.1935

Liebe Hedwig,

meine Frau und ein früherer Mitarbeiter, G(efreiter?) Aichmann (?), haben braungebrannt, frisch und wohl mich in Oberstdorf empfangen und hierher gebracht in dies eigenartige und reizvolle Gasthaus. Die Natur ist groß und schön und die Luft herrlich trotz des einsetzenden Herbstwetters. Die Erkältung schwindet zusehends.

Von Lindau trafen mit ungeahnter Schnelligkeit erst Dein Schlafmittel und bald darauf auch schon die Brille – tadellos repariert – ein. Habe für beide Besorgungen herzlichen Dank und gib mir bitte den betrag Deiner Auslagen an.

Vor allem aber laß Dir danken für Deine Gastfreundschaft. Ich finde nicht die richtigen Worte um das auszudrücken, wie gut und schön und wie wertvoll für mich die zwei Tage gewesen sind. Ich habe auch so viel Freude an Hertha und den Eindruck gehabt, sie habe mich ein wenig lieb behalten.

Ilse ist sehr damit einverstanden, daß ich mir ein Grundstück in Eurer Gegend kaufe. Sie neigt zum Württembergischen und zu etwas Schönem und Großen, nicht zu nahe an anderen Häusern gelegenen. Wird es zu rauh sein dort oben?

Sei herzlich gegrüßt, Dein Ernst.

 

62. Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker. Heidelberg, 1.10.1935

Liebe Hedwig,

ich bin in Mittelberg nicht mehr dazu gekommen, Dir für den letzten Brief und die Mitteilung über die neue Venenbehandlung zu danken. Es geht mit meiner Mutter zu Ende; wir sind hierher gerufen worden. Als wir heut morgen zu ihr kamen, hat sie mich gleich erkannt. Nun schlummert sie unter der Wirkung eines Beruhigungsmittels und wir warten.

Frau Mannesmann, die noch 2 Tage in Mittelberg bleibt, schickt Dir die Taschentücher zurück, die Du mir geliehen hast. Zwei davon aber, die erst im Augenblick der Wäsche kamen, gerieten wieder in meinen Koffer; ich schicke sie Dir von hier, wenn ich dazu komme.

Sei herzlich gegrüßt, Ernst.

 

63. Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker. Heidelberg, Neuenheimer Landstr.2, 1.10.1935

(Trauerbrief)

Liebe Hedwig,

heute ist meine Mutter gestorben. Das Ringen mit dem Tod war lang. Sie hat mich noch erkannt: „Du bist mein Sohn!“ In den schweigenden Stunden, als ich ihre Hand hielt, war mir und vielleicht auch ihr, obwohl sie dahindämmernd allmählich erlosch, die Verwandtheit und Verbundenheit mit ihr tiefer bewußt geworden als je seit den Tagen der Kindheit.

Ilse ist hier bei mir, Fritz kommt morgen. Die Schwestern waren aufopfernd und rührend gut. Am 8.10. sind wir wieder in Athen.

Sei herzlich gegrüßt und grüße die Kinder von mir. Dein Ernst.

 

64. Ernst Eisenlohr an Hedwig Becker. Heidelberg, 2.10.1935

Liebe Hedwig,

Dein heller Brief hat sich mit meinem dunklen gekreuzt. Wir haben uns herzlich gefreut über die schöne Nachricht. Wenn ich kann, schreibe ich an Walter; ich glaube seine Adresse im Hotel irgendwo in meinem Gepäck zu haben. Aber ich bitte Dich auf alle Fälle ihm und Irmgard unsere Glückwünsche zu bestellen und unsere Freude, daß es der kleinen Frau gut geht.

Alle Gute und Liebe, Dein Ernst.8

 

65. Zeitungsartikel über Ernst Eisenlohr in der BZ vom 12.12.1935

Der neue deutsche Gesandte in Prag

WJ. Wien, 12. Dez. Für den Posten des Prager deutschen Gesandten, der durch das Ausscheiden des in den Ruhestand getretenen Gesandten Dr. Walter Koch einige Monate lang verwaist war, wird der bisherige deutsche Gesandte in Athen, Ernst Eisenlohr, ernannt werden. Die tschechoslowakische Regierung hat Eisenlohr bereits das Agrément erteilt. Der neue Gesandte in Prag gehört dem deutschen Auswärtigen Dienst seit dem Jahre 1911 an. Zuerst Vizekonsul in London, dann in Sao-Paolo, geriet er 1915 zuerst in Gibraltar vorübergehend in englische, später an der Westfront in französische Kriegsgefangenschaft, aus der er erst nach Kriegsende zurückkehrte. 1923 bis 1925 war er als Gesandtschaftsrat in Belgrad, dann bis 1931 im Auswärtigen Amt in Berlin tätig. Seit 1931 vertrat Gesandter Eisenlohr Deutschland in Athen.

 

66. Ernst Eisenlohr, z.Z. Partenkirchen, bei Frau von Hentig, O.D. Dezember 1935 (?)

ab 2.2.(1936) Prag II, Deutsche Gesandtschaft, Thunovska 16

Liebe Hedwig,

wir sind über eine Woche lang in Berlin gewesen, und ich habe Deine Kinder nicht gesehen, nicht nur weil ich Walters neue Adresse nicht besitze, sondern vor allem deshalb, weil dieser Aufenthalt so angefüllt war mit amtlichen Besuchen und Einrichtungssorgen, daß keine Minute des Tages frei blieb. Ich hatte die Sorgen und Wünsche von zwei Gesandtschaften, der früheren und er künftigen, zu vertreten und hoffe alles Wesentliche durchgesetzt zu haben, z.B. die völlige personelle, bauliche und geldliche Neuordnung für Prag. Dazu kam dann noch das sudetendeutsche Problem mit seinen Verästelungen. Ich war nachträglich sehr froh, daß ich nicht der ersten Weisung gefolgt war, direkt nach Prag überzusiedeln, sondern um die Erlaubnis gebeten hatte, erst besuchsweise nach Prag zu gehen, um mit eigenen Augen zu sehen, dann meinen Vorgänger, Exzellenz Koch, in Dresden zu besuchen und endlich mich in Berlin gründlich zu informieren.

Das Ergebnis ist in sofern etwas niederdrückend, als ich mich überzeugen mußte, daß für eine positive diplomatische Betätigung in Prag eigentlich gar kein Raum bleibt. Die Stadt selbst – ich weiß nicht, ob Du sie kennst – ist wunderschön, der Hradschin mit dem Veitsdom wohl die großartigste Baugruppe, die ich außerhalb Griechenlands je gesehen habe (trotz dem Kapitol), die Atmosphäre aber, die über all dem schwebt, ist düster, nicht nur bildlich gesprochen.

Die Gesandtschaft ist ein alter ziemlich bescheidener Adelspalast mit einem Innenhof und einem Gärtchen, auf der Kleinseite unterhalb des Hradschin gelegen, vollgestopft mit Woh-ungen und Büros, stets bewacht von einem halben Dutzend schnauzbärtiger Schutzleute. Unsere Wohnung ist sehr bescheiden, die Flucht der Repräsentationsräume schön, aber jetzt gerade sehr unerfreulich eingerichtet. Der heftige Kampf, den ich darüber entfacht habe, wird wohl mit einem leidlichen Kompromiß ausgehen. Die Luft in Prag riecht nach Spionage-.

In Berlin habe ich den Führer, Neurath, Göring, R(udolf) Heß und Kerrl gesprochen, dazu eine Anzahl von dii minores. Ich bin überall, besonders beim Führer, sehr freundlich auf-genommen worden und habe viel gelernt in den paar Tagen.

Im A.A. sieht’s noch immer so unfreundlich aus, wie in den letzten drei Jahren. In Prag hoffe ich einigermaßen freizügig machen zu können, um das Land kennen zu lernen und um die Nachbarpotentaten zu besuchen und unsere Probleme auch von da aus zu sehen. Da die Entfernung kurz ist, werde ich wohl nun häufiger nach Berlin kommen und bitte Dich deshalb um Herthas und Walters Anschriften.

Hier ist Ruhe, soweit dies bei dem Temperament meiner hierher übergesiedelten Schwieger-mutter, bei der wir ja zu Gast sind, überhaupt möglich ist. Die Ruhe tut gut als Wechsel nach dem Athener Abschiedstrubel – wo die Leute sehr nett mit uns waren –der Berliner Hetze und als Vorbereitung auf die kommende Ungemütlichkeit. Seit langer Zeit komme ich hier wieder zum Briefeschreiben und zum politischen Nachdenken. Denn bisher mußte ich mir das Politische immer aus dem Ärmel ziehen, weil zuviel Kleinkram dringlicher Art zu erledigen war. Das haus hier liegt an der alten Straße nach Mittenwald gerade außerhalb von Parten-kirchen am Hang gegenüber den großen Bergen und ist von Bäumen umgeben und abgeschlossen. Meine Schwiegermutter hat gut gewählt und wirtschaftlich gehandelt; ich folge ihrem Beispiel und lasse in Badenweiler Wiesenstreifen nach Wiesenstreifen kaufen, bis ich an der Vogelschutzhecke bin und einen Bauplatz von 1.2 Hektar habe.

Ich glaube, mein Vorgefühl war richtig, dies Prag bedeutet eine Lebenswende für mich, für die es Zeit war. Mögen die Götter mich zum Guten führen.

Wann ziehst Du um? Alles Liebe und Gute wünscht Dir Ernst


 

1 Beide Briefe liegen nicht in der Akte.

2 Randbemerkung Beckers: Rauscher

3 Hervorhebung vom Herausgeber.

4 Hervorhebung vom Herausgeber.

5 Hervorhebung vom Herausgeber.

6 Liegt nicht bei.

7 Am Rande rot markiert von der Empfängerin. Unten erbittet sie den Brief wohl von Hellmut zurück.

8 Anmerkung Hedwig Beckers auf der Rückseite: Der dunkle Brief bezog sich auf den Tod seiner Mutter. Bitte gelegentlich zurück.

Ernst Eisenlohr (1916-1919)

HA.VI. Nr. 327 (Ernst Eisenlohr 1910-35)

45. C.H.B an Oberleutnant Ernst Eisenlohr. Bonn, 9.2.1916

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Du hast ewig nichts von mir gehört; aber Du weißt ja, daß es mir nicht möglich war. Seit einigen Tagen kann ich wieder aufatmen, und da will ich Dir wieder einmal gründlich von uns berichten. Zunächst einiges Persönliches: Die Kinder liegen mal wieder mit einem kleinen Schnupfenfieber zu Bett; es ist aber so bedeutungslos, daß Hedwig nach wie vor ihre morgendliche Pflege im benachbarte Stift weiterführt. Sie ist jetzt ganz dorthin übergesiedelt und vormittags auf der Babystation tätig und wacht dafür nachts nicht mehr. Ich bin sehr erfreut über diese glückliche Lösung. Es muß jetzt jeder während des Krieges irgend etwas zu tun haben, was außerhalb seiner gewöhnlichen Arbeit liegt, und dort im Stift fehlt es an Arbeitskräften, und Hedwig füllt einen wirklichen Platz aus. Dabei bereitet sie sich jetzt auf das Examen vor, wenn sie bei ihrer etwas unregelmäßigen Vorbildung zugelassen wird: doch ist ein Gesuch dafür unterwegs. Du kennst ja die ganze wunderbare Weibergeschichte, und hat sich jetzt alles in Wohlgefallen aufgelöst. Gesundheitlich geht es Hedwig vortrefflich. Mit persönlich geht es unverändert. Ich kämpfe noch immer den alten Kampf mit meiner Verdauung, bin aber recht arbeitsfähig und habe den anstrengenden Januar gut überwunden. Es war schon eine rechte Arbeit. Von Berlin hatte ich nicht viel, da ich mich gleich den ersten Abend so erkältete, daß ich den Rest der Zeit wie eine Primadonna leben mußte, das Haus nicht verließ und meine Stimme schonte, um abends sprechen zu können. Diese unfreiwillige Muße ist dafür der Vorbereitung meiner Vorträge zugute gekommen. Ich hatte die Empfindung, daß auch das Publikum mit mir zufrieden war und habe ziemlich frei von der Leber weg gesprochen, wenn auch der türkische Generalkonsul in der ersten Reihe saß. Es war aber ein verständiger Mann, wenn er sich auch bei meinem Vorredner, Philippson, gegen den Gebrauch des Wortes Armenien an Stelle von Türkisch-Kurdistan energisch zur Wehr gesetzt hat. Als ich über Verwaltung und Steuerwesen sprach, fehlte er glücklicherweise. Auch in Dresden konnte ich mich nur im Hotel und Vortragslokal aufhalten, wurde aber sehr herzlich von den Veranstaltern aufgenommen und hatte alle Satisfaktion von dieser Extratour. Ich versuchte, telefonisch etwas über Stübel zu ermitteln, doch war bei dem einzigen Stübel, dem Gesandten a.D., kein Anschluß zu erreichen.

In Dresden sprach ich vor 1000 Männern; Damen waren nicht zugelassen, und der Bruder des Königs war anwesend. Ich sprach über den türkischen Staatsgedanken: Du erhältst den Vortrag nächstens gedruckt. Es war mir eine kleine Satisfaktion, daß die Herren des Vorstandes, darunter ein ehemaliger Unterrichtsminister, sich lebhaft darüber unterhielten, welche Ausbildung ich eigentlich besitze, ob ich Philologe oder Jurist sei. Bitte nicht grinsen! Nach meiner Rückkehr mußte ich hier Hals über Kopf die Kaiserrede fertig machen, die dann programmgemäß stieg. Auf Deine Anfrage sub a und c wird Dir Hedwig antworten: sub b kann ich es wohl selber tun und Dir als Wegweiser für die Dir demnächst bevorstehende Lektüre folgende Winke geben:

Ich halte den ersten Teil für den wichtigsten, weil in ihm eine starke gedankliche Durcharbeitung bekannter Tatsachen liegt. Das Neue erkennt aber nur, wer wirklich Freude an reiner Gedankenarbeit hat. Abgesehen von einigen kleinen Lichtern ist materiell in dem ganzen Vortrag nicht viel Neues, wohl aber in der Konstruktion. In dem zweiten, sehr praktischen Teil habe ich manche Lieblingsgedanken von mir hineingelegt, doch bin ich hier zuweilen stark von dem Junge’schen Buch Die Europäisierung orientalischer Wirtschaft beeinflußt. Es ist oft schwer festzustellen, was von junge und was von mir ist, da wir uns in der Entstehungszeit seines Buches sehr oft gesprochen und gegenseitig beeinflußt haben. Der kaiserliche Rahmen bemüht sich, die unvermeidliche Banalität zu vergeistigen und ist mit Absicht auf einen ernsten Ton gestimmt. Zu Hurra-Stimmung ist es nicht die rechte Zeit.

Das ergibt auch die ganze politische Lage. Wir scheinen doch mit Amerika in einer sehr ernsten Krisis zu stehen, wenn auch die neuesten Nachrichten wieder besser lauten. Es gibt wohl überhaupt keine schlimmere Diskreditierung des republikanischen Systems als diese Verquickung von Weltkrieg und innerer amerikanischer Politik. Ich bin unbedingt dafür, daß wir bis an die Grenze des Möglichen gehen; denn ein Eingreifen Amerikas in den Krieg würde, abgesehen von der finanziellen Stärkung Englands und dem ungeheuren moralischen Eindruck, uns nicht nur drei Viertel unserer Handelsflotte kosten, sondern auch, und das scheint mir das Wichtigste, alle diese Schiffe sofort frei machen und damit die Welttonnage so erhöhen, daß die Lebensmittelpreise in England stark fallen würden. In höheren Marinekreisen ist man bei uns allerdings der Ansicht, daß ein Bruch mit Amerika nicht das Schlimmste wäre, da wir die Unterseebootwaffe jetzt so ausgebildet hätten, daß wir England wirklich von aller Zufuhr abschneiden könnten, wenn wir, ungebunden durch Amerika, torpedieren könnten. Die Unterseeboote brauchen neuerdings nicht mehr aufzutauchen um zu torpedieren. Ich halte diesen Marineoptimismus für höchst gefährlich, da sich England natürlich längst darauf eingestellt hat und mit Lebensmitteln für längere Zeit versorgt ist. Außerdem würde diese Absperrungspolitik Dänemark und Holland in die Arme Englands treiben; kurz und gut, wir hätten dann die ganze Welt gegen uns, und unsere östlichen Bundesgenossen würden zweifellos wackelig.

Sonst war in Berlin nicht viel zu hören. Der Generalstab verbreitet geflissentlich, daß im Westen und Osten mit keiner Offensive unsererseits zu rechnen ist, auch gegen Saloniki sei keine Offensive beabsichtigt. Unser Interesse liegt darin, daß Griechenland sich weiter piesacken läßt ohne loszuschlagen; denn auf welche Seite es auch treten möge, für uns bringt es immer Schaden. Man schein in Berlin mit einem Angriff von französisch-englischer Seite zu rechnen. Truppen kommen hier nach wie vor in großen Mengen durch. Unsere Westfront muß z.Z. unüberwältigbar sein. Ich höre aus sicherer Quelle, daß man einen starken militärischen Druck auf Rumänien ausübt, und daß Rumänien vollständig von unsern Bundesgenossen Truppen umstellt ist.

Über die Türkei könnte ich Dir noch mancherlei erzählen. Die Verhältnisse sind schwierig; namentlich bildet die Verproviantierungsfrage eine große Sorge. Darüber will ich Dir später einmalausführlich schreiben. Heute schicke ich Dir nur einen Brief meines bekannten Konstantinopeler Korrespondenten, der Dir ein gutes Bild von der Lage gibt. Ich bitte natürlich um sofortige Rücksendung. (C.H.B.)

 

46. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, im Felde. Bonn, 24.2.1916

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Es freut mich sehr, daß Brieftasche, Tabak und der türkische Roman schnell in Deine Hände gelangt sind. Ich habe sie selbst besorgt und bitte Dich wirklich herzlich, mir die Freude zu machen, in diesem Falle die Dinge als Geschenk anzunehmen. Ich habe Dir genau die gleiche Brieftasche geschickt, die ich täglich trage, und es würde ich freuen, sie Dir geschenkt zu haben. Der Tabak war leider der letzte, der zu erlangen war. Ich schicke an so viele Leute rauchbare Dinge, daß es mir doch wirklich auch einmal erlaubt sein muß, Dir etwas zu schicken. Da ich Dich nicht mit überflüssigen Paketen bombardieren mag, warte ich ab, bis Du schreibst, was Du brauchst. Das ist entschieden brüderlich gemeint. Wenn es größere Objekte sind, wie neulich die Pistole, so lassen wir sie Dich schon bezahlen. Also geniere Dich wirklich nicht zu fordern, was Du brauchst….Teure und unpoetische Gegenstände kannst Du selber bezahlen.

Bei uns ist endlich wieder die allgemeine Gesundheit eingekehrt. Hedwig, die recht von ihrer Influenza gequält war, tut wieder regelmäßig Dienst und ist eigentlich den ganzen tag außer Haus. Sie kann es sich z.Zt. auch ruhig leisten, da alles Übrige glatt läuft. Die Kinder gehen wieder zur Schule. Ich selbst erledige allerlei Semesterschlußarbeiten und halte nächstens noch einen auswärtigen Vortrag. Am 3. März ist Semesterende, und wenn ich dann nicht eingezogen werde, so habe ich zwei Monate stiller Arbeit vor mir. Während dieser Zeit bin ich sogar frei von Vorträgen und Terminarbeiten wie seit vielen Jahren nicht. Ich möchte dann die zeit wieder einmal zu intensiver Arbeit benutzen und endlich einmal das schon so lange projektierte Handbuch der Islamkunde schreiben. Es besteht ein großes Bedürfnis danach. Die politische Arbeit, so vor allem den Druck meiner Berliner Vorträge, habe ich aus mehreren Gründen herausgeschoben:

  1. kommen eben in der Türkei so viele neue Gesetze heraus, daß in wenigen Monaten doch alles anders ist, und über vieles ist jetzt einfach keine Information erhältlich.
  2. würde die Zensur einen Abdruck meiner Vorträge so wie sie gehalten wurden und so wie sie einzig nützlich werden können doch zweifellos verhindern.

Mein Dresdener Vortrag über den türkischen Staatsgedanken ist nämlich von einem Leipziger Zensor bei der Drucklegung um ein Drittel gekürzt worden, und zwar so unsagbar töricht, daß mir alle Lust vergangen ist, so lange diese Verhältnisse bestehen, noch etwas über die Türkei zu schreiben. Ich hebe diese Blüte der Zensur sorgfältig auf, ums sie später einmal als politische Bildzeitung verwenden zu können; aber im Augenblick war es mir natürlich sehr ärgerlich, diese streng wissenschaftliche staatsrechtliche Abhandlung von irgendeinem Übertürken verschandelt zu sehen. Ich habe natürlich mein Imprimatur zurückgezogen und versuche jetzt zunächst einmal hinten herum die Sache frei zu bekommen. Es geschehen schon merkwürdige Dinge in dieser Hinsicht in Deutschland. Auch die heutigen Verhandlungen des Abgeordnetenhauses lassen tief blicken. Die Behandlung der öffentlichen Meinung ist offenbar ein Talent, das den Deutschen für alle Zeiten versagt ist.

Mit ungeheurer Spannung verfolgen wir natürlich alle die offenbar jetzt beginnende Ent-scheidung an der Westfront. Der gestern gemeldete Erfolg bei Verdun scheint doch eine ganz große Sache zu sein. Hat es überhaupt im Stellungskriege schon einmal so viele Gefangene an der Westfront gegeben? Auch auf die Erfolge des U-Bootkrieges ist man natürlich sehr gespannt. Ob nun doch noch ein Konflikt mit Amerika kommt? Kein Mensch kann es wissen. Vielleicht hält Wilson den Konflikt für wünschenswert, um wiedergewählt zu werden. Was man bisher hört, läßt vermuten, daß Amerika seine Hilfestellung neben England nicht aufzu-geben beabsichtigt. Aber die Pressverfälschung geht ja jetzt so weit, daß man eben überhaupt nicht mehr glauben kann.

Hoffentlich begünstigt das Wetter die Aktionen an der Westfront. Bisher war es ja denkbar ungünstig. Bei uns ist heute alles tief verschneit, während schon seit Wochen vieles grün ist und manches geblüht hat. Die Landwirtschaft scheint allerdings noch keinen Schaden gehabt zu haben; das ist schließlich die Hauptsache.

Von meinem Schüler Ritter hatte ich einen interessanten Bericht aus Bagdad. Er war mit von der Goltz, dessen Dolmetscher und Dechiffrierer er ist, in Kermanschah in Persien, offenbar nur auf Inspektion. Dann ist der ganze Stab nach Kut-el-Amara abgereist. Leider darf er natürlich nichts Näheres schreiben, und seine Briefe sind mehr allgemeine Reisebeschreibungen als gerade Kriegsbriefe.

Endlich geschieht in Berlin jetzt etwas Energisches in Sachen türkischer Ackerbestellung und unserer künftigen gemeinsamen Wirtschaftspolitik. Junge reist unter der nominellen Führung von Jäckh dieser Tage in amtlichem Auftrage nach Konstantinopel, um mit Talaat das Wirtschaftsproblem durchzusprechen. Hoffentlich merken die Türken, wie sehr wir die Absicht haben, sie zu stärken.

Der Fall von Erzurum, so bedauerlich er an sich ist, wird von vielen Seiten als für uns nicht so ungünstig angesehen, da er den Größenwahn der Türken zu dämpfen geeignet ist. Mit jedem Schritt, den die Russen weiter machen, erschwert sich ihre Lage, und die der Türken wird günstiger. Ich fürchte allerdings, daß die Unordnung der Truppen den Kanalplan beeinflussen wird. Was die Irakfront betrifft, so sah Ritter mit einiger Sorge die Engländer von Gallipoli abziehen. Sonst ist vorerst nichts Neues zu melden. (C.H.B.)

 

47. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Genesungslazarett (?) Balau bei Sedan. Bonn, 28.3.1916

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Freundlichen Dank für Deine Zeilen. Ich hoffe, Du beruhigst uns nicht nur, sondern es geht Dir auch wirklich gut. Du solltest Dir doch einmal ernstlich überlegen, ob Deine Gesundheit nach all den Strapazen der Tropen einen dauernden Frontdienst gestattet, oder ob es nicht im vaterländischen Interesse läge, daß Du Dich jetzt im diplomatischen Dienst statt beim Militär betätigtest. Du bist nicht so robust wie manch anderer, der äußerlich weniger kräftig ist, und es wäre doch unverantwortlich, wenn Du nur aus Eigensinn oder aus einer Überspannung des Begriffes Kameradschaft Dir einen Knacks fürs Leben holtest und nachher, wenn man Dich sehr nötig haben wird, wenn das große Reinemachen im A.A. losgeht, nicht mehr dienstfähig wärest. Mich beschäftigen diese Gedanken sehr, und ich fürchte, daß Du sie mit einem Lächeln bei Seite schiebst; aber Du solltest sie doch wirklich einmal durchdenken. Ich appelliere nicht an Deinen Egoismus – das wäre ein verlorenes Unternehmen -, sondern an Deinen nüchternen Verstand. Der Staat muß eben mit seinen besten Kräften ökonomisch vorgehen.

Von uns ist nicht viel Neues zu berichten. Ich bin ruhig bei der Arbeit und schicke Dir heute einmal eine kleine streng wissenschaftliche Arbeit, in der aber alles übersetzt ist, die Du vielleicht trotz ihrer Gelehrsamkeit in Deiner Rekonvaleszenz einen Augenblick beschäftigt. Auch ein Artikel liegt bei, der ziemlich viel abgedruckt worden ist und weite Kreise interessiert hat.

Aus der Türkei lauten die Nachrichten günstiger. Ein Brief von Ritter aus Bagdad von Mitte Februar klang sehr erfreulich, wenn auch ohne politische Details. Die Engländer sind fest eingeschlossen und können nur nicht genommen werden, weil Munition fehlt. Enver ist inzwischen in C(onstantinopel) zurück, und die Mission Mackensens ist ja wohl auch nicht ganz zwecklos. Die wirtschaftlichen Verhandlungen gehen sehr langsam voran. Zimmermann sieht die Dinge optimistisch an, wie ich über das Kultusministerium höre. Die Berlin zurück-gehaltenen Missionen reisen ab. Ein allzu starker Pessimismus ist also nicht am Platze. Man rechnet aber in Berlin mit einem eventuellen Regimewechsel in C(onstantinopel). Jedenfalls hat die Zensur die Instruktion, auch die Alttürken zu schonen. Infolgedessen kann man poli-tisch jetzt überhaupt nichts mehr über die Türkei drucken lassen. In meiner Sache hat die Oberzensur die untere Instanz gedeckt. Da Du jetzt Zeit hast, schicke ich Dir einmal diese Blüte des Militarismus . Du schickst mir vielleicht das Exemplar gelegentlich zurück; interes-sieren wird es Dich sicher. Ich versuche, es jetzt als Manuskript drucken zu lassen, um es an Interessenten zu verschicken.

Innerpolitisch scheint die Stimmung ziemlich gespannt. Wie man hier glaubt, sind die Parteien hauptsächlich so nervös und erbost wegen der Handhabung der Zensur, die weit über alles Notwendige hinausgeht. Das Vertrauen in den Reichskanzler ist in weiten Kreisen erschüttert. Ich halte zwar den Rücktritt von Tirpitz für einen Disziplinbruch schlimmster Sorte; aber man kann das Mißtrauen in den Reichskanzler seinen Kritikern doch nicht so sehr verdenken, wenn man nur die Proben seines staatsmännischen Ungeschicks, die er selber in letzter Zeit zur Bekräftigung seiner Friedensliebe vorgelegt hat, einmal näher untersucht. Er hat eben auswärtige Politik getrieben, wie ein preußischer Regierungsrat sich mit seinem Nachbarn unterhält. Trotzdem mißbillige ich die jetzige Hetze aufs Äußerste, da ein Kanzler-wechsel geradezu verhängnisvoll wäre und keiner der Scharfmacher die Verhältnisse wirklich beurteilen kann. Bei Dietrich Schäfer soll man sogar Haussuchung gehalten haben. Daß von der ganzen deutschen Presse die beiden Judenblätter Frankfurter Zeitung und Berliner Tagblatt jetzt die Hoforgane des Reichskanzlers geworden sind, ist doch nicht gerade sehr erfreulich. Dabei höre ich von einer sehr gut eingeweihten Stelle, daß man auf die Dauer zwar nicht mit einem direkten Krieg mit Amerika rechnet, aber doch annimmt, daß die Tonnagenot Amerika unter dem Druck Englands doch zwingen wird, unsere Schiffe in Beschlag zu nehmen. Die Gegner des Kanzlers sagen, daß er jetzt die gleiche Schonungspolitik betreibe wie einst in der belgischen Frage, um England zu ködern, wie dann gegen Italien und nun gegen Amerika. Der Mißerfolg des Nachgebens und Versprechens ist überall der gleiche, und kostbare Zeit geht verloren. Namentlich kommt in den nächsten Wochen die argentinische Ernte zur Versendung, die England wieder lange Zeit von der Zufuhr unabhängig machen würde. Die andere Partei ist der Meinung, daß der scharfe Unterseebootskrieg auch Holland und Dänemark unter unsere Gegner treiben würde., und das hält man wohl mit Recht für bedenklicher als eine Kriegserklärung Amerikas. Beide Standpunkte lassen sich hören: aber ich merke es an mir selber, wie schwer es ist, ohne genaue Kenntnis der Sachlage ein Urteil abzugeben. Deshalb habe ich es auch abgelehnt, mich an der Agitation zu beteiligen. Man muß nun eben einmal das Vertrauen in die leitenden Männer haben; aber gerade deshalb war der Rücktritt von Tirpitz ein so großer politischer Fehler, weil damit der Mann des Vertrauens für weite Kreise die Politik des Kanzlers offen desavouierte.

Über Fischler möge Dich einliegender Brief von ihm orientieren.1

Herzliche Grüße von uns allen. Wir wollen am 7. April auf 12 Tage nach Gelnhausen gehen, Ostern aber wieder in Bonn sein. (C.H.B.)

 

48. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, im Felde. Bonn, 5.5.1916

(Maschinenkopie)

Mein lieber Ernst!

Es ist wirklich schade, daß Du brieflich so wenig ausgiebig bist. Die Mannigfaltigkeit der Briefe, die man aus dem Felde bekommt, ist wirklich erstaunlich. Um so mehr sehnt man sich nach einer mündlichen Aussprache mit Dir. Wann bekommst Du eigentlich endlich Deinen ersten Urlaub? Bisher bist Du doch nur krankheitswegen in Deutschland gewesen und hast niemals einen richtigen Urlaub gehabt. Ich habe Dir so mancherlei geschickt, über das ich gern ein Urteil von Dir gehabt hätte; aber ich habe überhaupt nichts gehört. Ich will Dich das aber nicht entgelten lassen, sondern Dir heute wieder einmal ganz allgemein von uns berichten.

Ich habe sehr anregende Tage hinter mir in Berlin, Hamburg und Bremen. In Berlin hatte man mich telegraphisch ins Kultusministerium berufen, um die Neugestaltung des Auslandsunter-richtes an den preußischen Universitäten mit dem Ministerialdirektor durchzusprechen. Zu meiner Überraschung wünschte mich dann auch der Kultusminister zu sehen, und ich konnte ihm etwa ½ Stunde meine Gedanken entwickeln, eine glatte, gewandte Persönlichkeit, die nicht unbedeutend wirkt. Ich bin ganz entschieden nicht für eine Auslandshochschule, sondern für eine Durchsäuerung des ganzen akademischen Unterrichtes mit Aufklärung über das Ausland. Es handelt sich, um mich eines Troeltsch’en Ausdruckes zu bedienen, um die sozial-ethische Struktur der fremden Völker, die wir, sehr zu unserem Schaden, bisher zu studieren unterlassen haben. In Berlin war ich dann lange mit Junge zusammen, der gerade aus Konstantinopel zurückkam und viel Interessantes zu berichten wußte. Es sind doch von deutscher Seite recht viele Fehler gemacht worden; aber man scheint langsam auf den richtigen Weg zu kommen. Junge hat nun die Sisyphosarbeit auf sich genommen, die verschiedenen Reichsämter in Berlin: inneres, äußeres, Militär und Marine zu einer einheitlichen Politik der Türkei gegenüber zu veranlassen. Bisher durchkreuzt immer ein Amt von seinem Rechtsstandpunkt aus die besten Pläne des andern. Ehe wir einen starken Willen in die Zentrale bekommen, wird es wohl damit nichts werden.

Nachdem ich von 11-5 (Uhr) im Kultusministerium gewesen war, besuchte ich dann noch Solf, der mich schriftlich um einen gelegentlichen Besuch gebeten hatte. Er wollte sich über Konstantinopel unterhalten, verriet aber eine erschreckende Unkenntnis der Dinge. Er hatte sich die türkischen Minister noch in großen Bärten, Turban und orientalischen Gewändern vorgestellt und war natürlich sehr enttäuscht, glatte Levantiner zu finden. Die Unterhaltung ergab dann schließlich nur, daß ich im Herbst in Berlin einen Vortrag halten soll, und zwar in dem geschlossenen Kreis der Deutschen Gesellschaft von 1914, ein Klub, dem alle Berliner Spitzen angehören. In der Parallelgründung in Bremen fand übrigens mein dortiger Vortrag statt, wovon ich gleich sprechen werde. Weiter wollte mich Solf gern mit Rosen zusammen-bringen, und bat er mich um zeitigere Anmeldung bei meinem nächsten Besuch in Berlin.

Ostermontag verbrachte ich dann bei Troeltsch, den ich in bester Laune und sehr glücklich über seine Berliner Stellung vorfand. Auch der kleine Troeltsch ist ein ganz netter Junge geworden. Troeltsch erzählte viel von politischen Dingen und Persönlichkeiten. Er ist durchaus nicht mehr der alte Radikale, wodurch es ja auch zum Bruch zwischen ihm und Max Weber gekommen ist, und zwar über den Fall Schneegans, den Du ja wohl kennst. Er wußte auch allerlei über die Tirpitz-Affäre, wovon ich aber lieber einmal mündlich mit Dir spreche.

Dann war ich drei Tage in Hamburg. Am 1. Tag ein improvisierte kleiner Orientalisten-kongreß, bestehend aus Littmann, Jacob, Tschudi und mir. Auch von den andern Freunden wurde ich herzlich aufgenommen, namentlich von Schubotzens. Er ist mit einer schweren

Ischias und ziemlichem Nervenknacks schon seit Monaten in Hamburg. Langsam kann er wieder etwas laufen. So reizend die Leute mit mir waren, hatte ich doch das frohe Gefühl, nicht mehr in Hamburg zu sein. Das Wetter war wonnig, an und für sich angenehmer als hier; aber es war doch einer meiner klügsten Entschlüsse meines Lebens nach Bonn zu gehen.

Nach den anstrengenden Tagen in Hamburg gönnte ich mir 24 Stunden Ruhe bei meinem Bruder Landrat und freute mich, einmal etwas in die ländlichen Verhältnisse hereinschauen zu können. Auf dem Lande ist von einem Mangel noch nirgends die Rede, wenn auch ein Landrat von vielen Unzufriedenen, die sich nicht einzurichten vermögen, überlaufen wird.

In Bremen hatte ich ein Auditorium wie noch nie. Es waren zwar nur 100-150 Leute, aber nur Männer aus der führenden Bremer Geschäftswelt, an der Spitze der regierende Bürgermeister und der Präsident des Norddeutschen Lloyd. Im Moment, da ich meinen Vortrag beginnen wollte, kam die Nachricht vom Falle von Kut el Amara. Das gab natürlich Stimmung, und die Sache verlief nach Wunsch. Ich sprach mich auch rücksichtslos aus, da der Vortrag vertraulich war, und man war doch einigermaßen überrascht, daß das von mir entwickelte Bild etwas anders aussieht als das rosa-rote von Jäckh.

Am 1. Mai nahm ich dann hier meine Vorlesungen wieder auf. Die wissenschaftliche Arbeit muß etwas ruhen, da ich jetzt erst die organisatorische Denkschrift für das Kultusministerium machen möchte.

Gesundheitlich geht es mir wechselnd, doch laviere ich mich so durch. Frau und Kindern geht es gut. Hedwig pflegt wieder regelmäßig Vormittags. Im Hause läuft alles z.Z. glatt. Von Walter Groß habe ich neulich wieder einmal gehört. Bei seinem 14tägigem Urlaub hat es ihm wenig gefallen, daß sich die Heimat so auf den Krieg eingestellt hat, daß es fast als Normal-zustand erscheint, und doch ist das eine bittere Notwendigkeit gewesen.- Von Fischler nichts Neues. Er ist immer noch in dem Schwarzwaldsanatorium. (C.H.B.)

 

49. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, im Felde. Bonn, 13.6.1916

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Dein Brief hat mir eine wirklich große Freude gemacht, denn es gibt kaum etwas, das ich mir so sehnlich wünsche als ein Wiedersehen mit Dir. Ich finde es reizend, daß Du auch nach Berlin kommst. Morgen siedle ich über. Meine Adresse ist einfach: Kultusministerium, Unter den Linden 4. Ich wohne erst im Hotel und nehme dann eine Privatwohnung, doch bin ich natürlich den ganzen tag auf dem Ministerium. Laß mich ein paar Tage vorher wissen, wann Du dort bist, und reserviere mir recht viel Zeit. Ich steige zunächst im Hotel Saxonia ab, das auch für Dich sehr gelegen ist, da es in nächster nähe des Potsdamer Platzes liegt, sehr gute Gesellschaft hat und recht billig ist. Ich habe dort jetzt öfter gewohnt. Deine andern Fragen beantwortet Hedwig. Sie freut sich natürlich auch sehr auf Deinen Besuch, nicht minder die Kinder, denen es , von einigen Schnupfen abgesehen, ganz gut geht. Das Wetter ist ja auch zu infam, und man beginnt bei der andauernden Kälte und Nässe sich um die Ernte zu sorgen.

Dein Aufenthalt in einem Genesungsheim steht doch hoffentlich nur im Zusammenhang mit Deinem Kommando und ist nicht ein Zeichen körperlichen Leidens.

Also auf frohes Wiedersehen! (C.H.B.)


Aus dem Wiedersehen wurde nichts! Eisenlohr kam für zwei Jahre in französische Kriegsgefangenschaft, noch 1919 in Auch, Departement Gers.


50. C.H.B. an Oberleutnant Ernst Eisenlohr, Auch. Weimar, 25.2.1919

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Von Woche zu Woche rechnen wir mit Deiner Heimkehr und man verschiebt immer wieder den Brief, den man Dir schuldet. Nun habe ich durch einen Zufall in meinem übervollen Leben einen Augenblick frei und den will ich benutzen, Dir rasch einen herzlichen Gruß zu schicken, auch auf die Gefahr, d.h. die Hoffnung hin, daß dieser Brief Dich nicht mehr er-reicht. Ich bin seit acht Tagen in Weimar und das wird Dich wundern, denn mit den Univer-sitäten hat meine hiesige Mission wenig zu tun. Aber bei der Neuordnung der Verhältnisse bin ich immer mehr in die allgemein kulturpolitischen Fragen hineingekommen.

Ich arbeite hier als Vertrauensmann und Vertreter meines Chefs in allen möglichen Kommis-sionen, war schon in Berlin und auch hier Hauptkommissar für Verfassungsfragen, soweit unser Ministerium daran beteiligt ist. So habe ich hier den ganzen Entwurf im Staatenhaus mit durchberaten und auch manche Sitzung der Nationalversammlung mitgemacht. Ich sehe die Verhältnisse sehr aus nächster Nähe und auch häufig hinter den Kulissen und werde Dir nach Deiner Rückkehr viel Interessantes erzählen können. Brieflich läßt sich das leider alles nicht machen. Ich kämpfe vor allem dafür, daß neben wirtschaftlichen Sorgen und politischen Kämpfen die kulturpolitische Einstellung, wie überhaupt die Idee nicht zu kurz komme, da ich fest überzeugt bin, daß wir nur durch einen völligen Umbau unserer geistigen und speziell pädagogischen Einstellung die gegenwärtige Krise überwinden können. Ich finde auch all-mählich bei leitenden Stellen Verständnis für meine Pläne. Aber die Kulturpolitik läuft Gefahr, in dem Kampfe zwischen Föderalismus und Unitarismus erdrückt zu werden.

Langsam zieht jetzt überall in den Ämtern ein neuer Geist ein, aber allzu schnell geht es nicht mit der Ausschiffung der bisherigen Hauptbeamten, da sie meist durch ihren Sachverstand nur schwer ersetzbar sind. In Deinem Amt hat sich schon vieles gebessert. Auch bei uns wird nach der Bildung der neuen preußischen Regierung manches besser werden. Ich habe mich voll in den Dienst des Wiederaufbaus gestellt, weil ich es für ein Verbrechen halte, wenn man jetzt im Schmollwinkel steht oder sabotiert2. Mit der Mehrzahl meiner Kollegen stehe ich in bestem Verhältnis. Dieses Bewußtsein erleichtert mir die etwas schwierige Stellung, die ich manchmal einnehmen muß. Mein Chef ist eine idealistisch angelegte Natur und grundanständiger Mensch, der durch reines Wollen das Fehlen spezieller Fachkenntnisse aufwiegt. Ich kann mir nur wünschen, daß wir ihn behalten. Gottlob liegt die Periode Adolf Hoffmann hinter uns, die für alle wirklich mitarbeitenden Leute eine seelisch und materiell schwere Zeit war.

Über die allgemeine Lage werde ich wohl nichts sagen dürfen, doch habe ich den Eindruck, daß sie sich konsolidiert, wenn es auch schwer halten wird, neue Autoritäten zu schaffen und des Mobs restlos Herr zu werden. Wir brauchen nur unbedingt Frieden. Der Zwischenzustand ist eine unnötige Grausamkeit, die unsern Gegnern viel von den Imponderabilien kostet, mit denen sie sonst hätten rechnen können. Namentlich die Zurückhaltung der Gefangenen macht ungeheuer viel böses Blut. Nichts beschäftigt die öffentliche Meinung so sehr als diese Frage.

Aus meiner Familie ist im ganzen Gutes zu berichten, nur Hedwig ist etwas mürbe und wünsche ich ihr sehnlichst eine Ausspannung. Walter ist riesenhaft gewachsen, fast so groß wie ich und auch Hertha und Hellmut sind gut im Stande. In diesen Wochen ist ein Sohn der Frau Zacharias bei uns zu Gast., der sein Kriegsabitur nachmacht und neulich in Berlin mit Käthe Cohn zusammentraf, der es gut zu gehen schien. Meinen Geschwistern geht es auch nach Wunsch, auch in Augsburg. Meine Schwester Blumenstein ist leider wieder in einer Nervenanstalt, da die Revolution ihre alten Depressionen verstärkt wieder aufleben ließ. Sie wurde neulich Großmutter, hat in ihrem Zustand aber leider keine Freude daran. Hedwig und ich Großonkel und Großtante – man wird wirklich alt!

Ich kann Dir gar nicht sagen, welche Sehnsucht ich danach habe, wieder einmal lange mit Dir zu reden. Ich bin zwar auch Berlin nicht ohne Freunde, vor allem ist mir meinständiger Hilfsarbeiter, ein Regierungsrat Wende besonders nahe getreten. Aber es ist doch immer noch etwas anderes, wenn man sein halbes Leben gemeinsam gelebt hat. So, das möge genügen. (C.H.B.)

 

51. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Auch. Weimar, 17.6.1919

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Ich bin wieder einmal in Weimar und finde hier wieder einmal die Muße, Dir zu schreiben. In Berlin ist es für mich fast unmöglich, und Du wirst es schon richtig verstehen, daß ich so selten von mir hören lasse. Dafür habe ich so viel aufgespeichert für Deine nun hoffentlich baldige Rückkehr, daß wir uns einmal gemeinsam Ferien nehmen müssen, um das alles auszu-tauschen.

Um zunächst von den Meinen zu berichten, so geht es ihnen unberufen gut. Die Kinder gedeihen großartig, nur Hertha verlangt eine gewisse orthopädische Behandlung und ist deshalb aus der Schule genommen. Sie sieht aber aus wie das ewige Leben und es ist ja schließlich auch nur eine Maßnahme der Vorsicht. Hellmut als ABC-Schütze ist einfach köstlich. Er ist so völlig anders wie Walter im gleichen Alter, vor allem viel kritischer und dezidierter. Walter fand seinerzeit alle seine Kameraden gleich reizend. Hellmut hat offenbar einen sichereren Geschmack und hat eine wahre Lust an der Frechheit, wovon auch seinerzeit bei Walter nichts zu merken war. Eine gewisse Sorge macht mir eigentlich nur Hedwig, deren ja immer schwache Nervenkraft der Krieg ziemlich aufgebraucht hat. Sie hat nun einmal nicht das Talent zu organisieren, d.h. andere für sich arbeiten zu lassen und reibt sich zu sehr am Menschen, namentlich am Personal. Immerhin ist sie so gesund, daß ich mir viel von einem völligen Ausspannen verspreche. Die Hauptsache wäre die Trennung von den Kindern für mehrere Wochen. Das ist aber bei der Unzuverlässigkeit der Dienstboten, die eine der großartigsten Errungenschaften der Revolution ist, schwer mit dem Begriff des Beruhigtseins über das Wohl der Kinder zu verbinden. Du deutetest ja in einer Deiner letzten Nachrichten an, daß Du Dir auch Deine Gedanken über diese Dinge machst. Du brauchst nicht schwarz zu sehen. Der Zustand ist immerhin noch erträglich. Aber es wird Zeit, daß wir alle aus der ständigen Spannung und Erregung herauskommen. Der Zustand der Mürbheit ist ziemlich allgemein, und wir sind einfach physiologisch außerstande, noch weitere Widerstandskraft aufzubringen. Dabei sind die Ernährungsverhältnisse entschieden besser geworden, wenn auch noch lange nicht normal. Bei allem Leid bringt man aber doch wieder gelegentlich die Kraft zur Freude auf. Ein Ausflug mit den Kindern in die Umgegend, wie ihn neulich Dein Bruder Fritz während meiner Abwesenheit mit den meinigen unternahm, ist solch ein Lichtblick. Auch ist ein wunderbarer Sommer und wir genießen den Garten so sehr, daß sich daraus ebenfalls eine gewisse Nervenstärkung ergibt. Ich schreibe Dir das alles so ausführlich, damit Du einmal einen ungeschminkten Tatbericht bekommst und ich glaube, daß Deine Mutter vielleicht gelegentlich zu grau malt. Die alten Leute können sich nicht mehr in diese neue Zeit gewöhnen. Wir sind gerade noch alt und elastisch genug dazu.

Heute Nacht ist die definitive Antwort der Entente hier in Weimar eingetroffen, ich kenne sie noch nicht. Wenn dieser Brief in Deinen Händen ist, wird ja entschieden sein, ob wir unter-schrieben haben. Ich würde mich gern einmal über das ganze Problem mit Dir ausgesprochen haben, hatte es sogar schon diktiert, lasse es aber nun fort, um diesen Brief nicht zu gefähr-den.

Ich bin hier zur Beratung der Verfassung, namentlich der Grundrechte. In diese hat man alle möglichen Spezialwünsche, namentlich von Volksschullehrern, hineingesetzt, um damit alle künftige Gesetzgebung festzulegen. Dadurch ist ein ziemlich unerquickliches Machwerk entstanden. Überhaupt ist der Parlamentarismus, wie er sich jetzt auslebt, einfach unerträglich. Der Stil ist selten besser wie die Komment-Debatten auf studentischen Konventen. Aber Troeltsch, von dem ich Dir ja schrieb, daß er mein Kollege im Ministerium ist, hat ganz recht, wenn er sagt, all dieser demokratische Unfug muß eben ertragen werden, weil er das einzige Mittel ist gegenüber der Regellosigkeit und dem Chaos. Solange noch der parlamentarische Komment wirklich herrscht, sind Aussprachen und Rechte der Minoritäten gewahrt, alles andere ist reine Willkür.

Vorige Woche war ich in Köln und habe namens der Regierung die neue, erst aus zwei Fakultäten bestehende Universität Köln eingeweiht. Es war politisch und auch menschlich für mich als alten Bonner eine heikle Aufgabe. Aber es ist alles gut abgelaufen. Ich habe wieder einmal ziemlich tief in die rheinischen Verhältnisse hineingeschaut, vor allem mich sehr offen mit dem Oberbürgermeister Adenauer ausgesprochen, der eine hervorragende Persönlichkeit ist. Soweit die rheinische frage eine innerpolitische ist, steht und fällt sie mit der konfessionellen Volksschule. Das Fest selber war trotz des Ernstes der Zeit von rheinischem Glanz und Wärme. Die Eröffnungsfeier im großen Gürzenich-Saal mit prachtvoller Musik, Blumen und sehr guten Reden. Darauf im Rathaus ein Dîner von 40 Personen, dann Oper, die wegen der Polizeistunde in Cöln jetzt schon um 4 oder 5 Uhr anfängt, dann nochmals Abendessen und Zusammensein im kleinsten Kreise beim zweiten Bürgermeister; in der Nacht Rückreise. Du kannst Dir vorstellen, mit welchen Gefühlen man jetzt im Rheinland weilt. Immerhin bin ich jetzt zweimal ohne Schwierigkeiten und ganz unbehelligt dort gewesen, allerdings dienstlich ausgezeichnet vorbereitet und mir standen alle Vergünstigen zu Gebote. Die Gründung der Universität hat natürlich mit wissenschaftlichem Bedürfnis nichts zu tun, aber sie ein Geschenk von Berlin, das jedenfalls seine Wirkung nicht verfehlt.

Ich arbeite jetzt viel auf allgemein kulturellem Gebiet und habe ungeheuer viel Allgemeines gelesen. Darin liegt überhaupt der Unterschied zwischen meiner jetzigen und meiner früheren geistigen Arbeit. Als Orientalist mußte ich die Beschäftigung mit allgemein bildenden Dingen immer gleichzeitig als Zeitverlust für die Facharbeit werten. Jetzt habe ich die Möglichkeit und die Pflicht, den allgemein geistigen Strömungen mein Ohr zu leihen, und ich tue das, soweit es meine dienstliche Arbeit irgendwie gestattet. Du wirst deshalb nach Deiner Rückkehr bei mir ungefähr alles finden, was an bedeutenden Literatur-Erzeugnissen allgemeiner Natur erschienen ist. Glücklicherweise auch mancherlei Erhebliches. Schade, daß man solche Dinge nicht schicken kann. Ich lese eben ein Buch des mir befreundeten Bonner Privatdozenten Curtius über die literarischen Wegbereiter des modernen Frankreich, das Dich sicher brennend interessieren würde. Er zeigt die überragende Bedeutung Bergsons für das junge Frankreich und schildert vor allem Romain Rolland, Gide, Peguy, Claudel, Suarès. Was mich am meisten überrascht, daß die geistige Einstellung des jungen Frankreich vor dem Kriege verwandte Züge trägt mit dem Jung-Deutschland, das jetzt im Entstehen ist. Vor allem der leidenschaftliche Kampf gegen den Intellektualismus, Relativismus und Skeptizismus, jene Betonung des Ethischen und Sachlichen, die bei uns noch nicht herrscht, aber von den besten Köpfen als die einzige Rettung empfunden wird.

Ich habe mich in letzter Zeit öfters über diese Dinge ausgesprochen, in der Universität, neulich in der Deutschen Gesellschaft und auch in einer großen Denkschrift für den Verfassungsausschuß, der es hauptsächlich zu danken ist, daß in Zukunft das Reich auf dem Gebiet der Schulen und Hochschulen das Recht zum Erlaß gesetzlicher Normativ-Bestimmungen erhalten hat.3 Manches aus diesem Gedankenkreis findet sich auch in meinen Gedanken zur Hochschulreform, die ich während des Winters in der Deutschen Allgemeinen Zeitung habe erscheinen lassen und die jetzt in Buchform herauskommen. Ich kann es Dir gar nicht sagen, wie ich es entbehre, über all diese Fragen mir Dir nicht in dem ständigen Austausch stehen zu können, der uns beiden doch nun einmal so gewohnt und so notwendig war. Gewiß sind eine ganze Reihe neuer Menschen mit reichen Anregungen in mein Leben getreten. Aber wenn ich denke, was sein könnte, wenn Du jetzt in Berlin wärst, so erfüllt mich doch eine mir sonst ganz fremde Bitterkeit.

Teile mir bitte gleich durch Postkarte mit, ob dieser Brief in Deine Hände gelangt ist. Es wird bei Dir das gleiche Bedürfnis sein wie bei mir, auch immer wieder einen direkten geistigen Konnex zu fühlen, wenn wir ja auch beide darin geschult genug sind, uns ungefähr vorstellen zu können, wie der andere denkt und empfindet. Noch schöner wäre freilich, dieser Brief erreichte Dich nicht mehr, sondern Du kämst selber. Aber ich wage das immer noch nicht zu hoffen. (C.H.B.)


1 Der Brief liegt nicht in der Akte.

2 Hervorhebung vom Herausgeber.

3 Hervorhebung vom Herausgeber.

Ernst Eisenlohr (1915)

HA.VI. Nr. 327 (Ernst Eisenlohr 1910-35) 

29. C.H.B. an Frau Eisenlohr sen. Bonn, 15.2.1915

(Maschinenkopie)

Hochverehrte gnädige Frau!

Bei der Rückkehr von einer kleinen Vortragsreise finde ich Ihre inhaltsreiche Karte vor, deren wichtigste Nachricht mir meine Frau schon nach Frankfurt telephoniert hatte.

Ich bin aufs Äußerste überrascht, da sich aus der Abreise doch schließen läßt, daß sich unser Verhältnis zu Portugal zugespitzt hat. Daß er gefangen genommen würde, war ja wohl sicher; aber ich vermute, daß man ihn als Berufskonsul alsbald reklamieren wird. Er wird wohl auch direkt an das Amt geschrieben haben, sonst müßte wohl durch Sie oder Fritz dem Auswärtigen Amt Mitteilung zugehen.

Aus Ihrem Brief entnehme ich, daß man ihm unbegrenzt, und zwar in deutsch, schreiben kann. Ich will es in den nächsten Tagen tun, denn er wird in Gibraltar noch mehr Sehnsucht nach Anregung empfinden, als in Loanda.

Daß Fritz sich in Meran von seinen Anstrengungen erholen kann, muß doch Ihrem Mutterherzen wohltun. Mit verbindlichen Grüßen auch von meiner Frau

Ihr Sie aufrichtig verehrender (C.H.B.)

 

30. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, in Gefangenschaft in Gibraltar, Bonn, 20.2.1915

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Ich möchte Dir in die Gefangenschaft einen herzlichen Gruß senden. Dein Aufenthaltsort ist mir ja wohl bekannt, wenn ich im Jahre 1900 auch unter ganz anderen Umständen in Gibraltar war. Hoffentlich hast Du wenigstens etwas von der schönen Aussicht. Ich freue mich, von Deiner Mutter zu hören, daß Du gut untergekommen bist. Hedwig hat Dir ja auch schon von uns berichtet. Hoffentlich wirst Du bald frei werden.

Ich habe z.Z. viel zu tun, besonders mit Vorträgen. Ich sprach oder spreche in Straßburg, Frankfurt, Trier, Düsseldorf usw., da mein Fach jetzt sehr en vogue ist. Auch schriftstellerisch habe ich mich noch weiterhin betätigt und dabei leider einen schweren Zusammenstoß mit meinem Freunde Snouck Hurgronje erlebt. Das ist eine traurige Begleiterscheinung des großen Krieges.

Von unsern Freunden nicht viel Neues. Nolte ist verwundet, offenbar nicht schlimm. Meinem Bruder, sowie Schwägern und Neffen im Felde geht es nach wie vor sehr gut. Walter liegt, von einem Pferd getreten, in Antwerpen. Fischler führt Heidelberger Lazarettzug.

Tempe Seng wird nächstens hier in einem Konzert auftreten.

Herzliche Grüße von uns allen, freudig bewegt von den letzten Ereignissen. Dein (C.H.B.)

 

31. C.H.B. an Ernst Eisenlohr (Berlin?), Bonn, 24.3.1915

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Es wäre zu schön, wenn wir uns bald irgendwo treffen könnten. Morgen kommt hier unsere Schwiegermutter zu Besuch, so daß wir uns unter Umständen einmal ein paar Tage frei machen könnten. Jedenfalls teile uns sofort mit, wenn Du über Deine Verwendung Bescheid e bekommst.

Politisch wirst Du ja jetzt an erster Quelle orientiert, und brauche ich Dir nichts mehr zu berichten. Ich habe in letzter Zeit das Auswärtige Amt auch etwas näher kennen gelernt, und sind eigentlich meine schlimmsten Befürchtungen übertroffen worden. Darüber würde ich mich sehr gern einmal mit Dir aussprechen. Es ist ein wahrer Gottessegen, daß Zimmermann da ist, der jetzt die Seele des Amtes zu sein scheint

Ich habe eine größere Arbeit für das Kultusministerium über die Frage gemacht: Warum ist die Türkei im Kriege? Sie wird ein Kapitel bilden in dem großen deutschen Kriegsbuch, das der internationalen Diskussion zugrunde liegen soll. Es ist auf Anregung des Kultusministe-riums erschienen, wird sich aber äußerlich als buchhändlerisches Unternehmen darstellen. Eine andere Schrift von mir habe ich Dir noch nach Gibraltar geschickt, doch hat sie Dich wohl nicht mehr erreichen können. Ich schicke sie Dir anbei nochmals und lege Dir ein ganz ausgezeichnetes kleines Schriftchen bei, das weiteste Verbreitung verdient.

Snouck Hurgronjes Standpunkt erklärt sich aus der holländischen Kolonialpolitik, deren Interessen allerdings den unsrigen direkt widersprechen. Wir sind jetzt auf dem Wege der Verständigung, ohne beiderseits unseren Standpunkt aufzugeben. Ich habe eben meine Schlußworte auf seine Erwiderung vollendet, da beide in der Mai-Nummer der Internationalen

Monatsschrift erscheinen sollen.

Wenn sich unser Wiedersehen noch hinausschiebt, könnest Du uns einmal etwas über die Verhältnisse in Angola berichten. Ich weiß von Deinen Erlebnissen bisher nur aus einem Brief von Walter Fischler.

Ich bin bei der Landsturmmusterung vorerst als untauglich bezeichnet, da mein Darmleiden mich leider unbrauchbar macht. Bei größter Vorsicht kann ich aber einen einigermaßen aushaltbaren Lebensstandard durchführen.- daß Du jetzt lieber Soldat wärst, verstehe ich durchaus. Auch ich habe noch nie so sehr wie in diesem Jahre bedauert, nicht gedient zu haben.

Mit herzlichen Grüßen vom ganzen Hause (C.H.B.)

 

32. Ernst Eisenlohr an C.H.B. Berlin NW7, Hotel Königshof, 21.3.1915

Lieber Carl,

das A.A.hat sich wenig verändert, ich sitze und harre und die Vorgesetzten harren auch und sitzen voll Bedenken, ob sie mich wohl loslassen können und gegen Desertion ist auch vorgebeugt, denn das Bez(irks)kommando) nimmt mich nicht ohne schriftliche Erlaubnis des Amts.. In der Zwischenzeit I ´m eating my heart und trinke Rotwein dazu, letzteres die einzige verständige Beschäftigung, die ich hier ausfindig machen konnte. Ich habe mich draußen über Aufenthalt und Gefangenschaft nicht übermäßig aufgeregt, aber hier geht mir die Zeitverschwendung nahe. Sobald ich eine Entscheidung habe, lasse ich Dich’s auf dem schnellsten Wege wissen, um noch ein Zusammentreffen zu ermöglichen, falls ich ins Feld gehe.

Grüße die Deinen. Ernst

 

33. Feldpostkarte von Leutnant Ernst Eisenlohr an C.H.B. o.O., 22.4.1915

(XV. Armeekorps, 29.Division 114. Regiment, III. Bataillon, 9. Batterie)

Lieber Carl,

Habt nochmals herzlichen dank für die Stunden mit Euch. Alles persönliche hier so nett wie nur möglich. Adresse umseitig. Ernst.

Viele Grüße an Toby.

 

34. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, im Felde. Bonn, 26.4.1915

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Soeben von Berlin zurückgekehrt, finde ich Deine Karte vor, und will ich Dir sofort einen herzlichen Gruß senden, ehe ich mich wieder in die alltägliche Arbeit stürze, die gerade jetzt zu Semesterbeginn mich von privater Korrespondenz ziemlich abhalten dürfte.

Unser kurzes Zusammensein ist uns auch eine liebe Erinnerung, und wir haben Dich seit Deiner Abreise mit unseren Gedanken an die Front begleitet. Laß uns oft und ausführlich von Dir hören.

In Berlin höre ich wieder mancherlei Interessantes. Das allgemeine Friedengerede, das besonders aus der Front in die Heimat dringt, scheint doch mehr ein Massen-Frühjahrsgefühl zu sein. Die Regierung steht auf dem Standpunkt, daß die gegenwärtige Kriegslage noch nicht eine Friedensorientierung nach einer oder der anderen Seite zuläßt; es sei denn, daß unsere Gegner an uns herantreten. Verhandelt wird ganz positiv mit England nicht; auch zwischen den Dynastien ist aller Verkehr unterbrochen, während die privaten Beziehungen der Höfe von Berlin und Petersburg niemals ganz aufgehört haben. Aber auch mit Rußland wird noch nicht im eigentlichen Sinne des Wortes verhandelt. Allerdings scheinen hier gewisse Vorfühlungen stattzufinden. Eins ist gewiß: daß die Entente sich lebhaft bemüht, die Türkei zu einem Sonderfrieden zu bewegen. Nicht unmöglich scheint es, daß wir mit Rußland zu einer Verständigung über die Dardanellen kommen, und zwar in der Richtung, daß Konstantinopel deutsche Flottenbasis wird und daß Rußland die freie Durchfahrt, auch für Kriegsschiffe, erhält. Gleichzeitig soll Rumänien eine Flotte bauen, und nur für die genannten Mächte sollen die Dardanellen offen stehen. In Rußland scheint man einzusehen, daß man doch nicht nach Konstantinopel kommt und wäre zu einem Frieden geneigt. Er könnte natürlich nur stattfinden, wenn Rußland eine innere Erstarkung der Türkei weiterhin nicht behindert. Immerhin ist man deutscherseits zunächst noch sehr vorsichtig, weil trotz aller Vorfühlungen die Kriegsereignisse weitergehen, und jedenfalls wartet man mit neuen Investierungen in der Türkei, bis der Friede geschlossen ist. Ein Separatfriede der Türkei ist natürlich nur denkbar, wenn wir zustimmen. Trotz aller Fühlungnahme mit Rußland scheint eine große militärische Aktion noch bevorzustehen.

Im Einzelnen habe ich mich sehr gefreut, wie unser orientalischer Nachrichtendienst aufgezogen ist. Die Pressebeeinflussung der orientalischen Welt ist jetzt in ganz großem Stile eingeleitet und wird es auch nach Friedensschluß bleiben.

Mein Vortrag verlief programmmäßig. Mit Ausnahme von Sachau war alles anwesend, was in Berlin irgendwie mit dem Orient zu tun hat. Der Sitzungssaal des Abgeordnetenhauses war so voll, daß die Galerie hinzugezogen werden mußte. Die türkische Botschaft war leider nicht anwesend, weil sie sich prinzipiell von allen solchen Veranstaltungen fernhält; dafür war die Berliner Wissenschaft durch einige Celebritäten vertreten. Ich war recht befriedigt und hatte inhaltsreiche Tage in mancherlei Beratungen. Ich habe mich auch mit Wesendenck ausge-sprochen und mit Freude konstatiert, daß man im A.A. nach denselben Gesichtspunkten

Islampolitik treibt, wie ich sie in meinen Kriegsschriften vertreten habe. Ich hoffe, daß später einmal die Nachrichtenstelle sich mit dem orientalischen Seminar verbinden wird; dann könnte bei geeigneter Leitung all das in wissenschaftlicher und politischer Hinsicht geleistet werden,, wovon ich Dir sprach. In dem früheren Dragoman, jetzigen Konsul Schabinger hat die Nachrichtenstelle einen trefflichen Leiter. (C.H.B.)

 

35. Ernst Eisenlohr an C.H.B. im Felde, 3.5.1915

Carole,

Dein Brief hat mich sehr interessiert und ich wäre Dir sehr dankbar, wenn Du mich auch künftig nach Zeit und Möglichkeit über Politisches unterrichtest halten wolltest. Denn wir erfahren hier wenig und davon ist wieder ein Teil ungenau (?) oder unverbürgt. Neulich, d.h. vor drei Tagen, kam die Nachricht von einer höheren Kommandostelle, daß die Artillerie des XV. A(rmee)k(orps) den Engländern in den Rücken gekommen sei im Verein mit den Franzosen, die versehentlich auf die Beefs schossen und daß 20 000 auf dem Platze blieben. Es kam aber noch keine Bestätigung und so halte ich die Sache für eine stolze Artillerie-meldung. Dann die Chlorgasgeschichte. Der zuständige Professor soll übrigens zur Zeit auf der Lorettohöhe, nicht weit von hier, auf günstigen Wind warten, so daß es dort auch bald losgehen dürfte. Da wo ich bin, wird es wohl keine besonderen Ereignisse geben, wir sind mitten zwischen Arras und Ypern vorwärts Lille. Angriffe unsererseits hätten aber hier strategisch keinen Zweck, und falls wir angegriffen würden – was ich auch nicht glaube -, so wäre die gut ausgebaute Stellung wohl ohne besondere Mühe auch von geringen Kräften zu halten. Zudem scheint zur Zeit unsere Artillerie hier die zahlenmäßige Unterlegenheit zu haben und ist auch zum Teil ganz gut eingeschossen i.e. cum grano salis: gewisse vorgescho-bene Stellungen räumen wir, wenn sie auf den gegenüberliegenden Feind feuern will und wenn wir die Stellungen nachher wieder besetzen, sind wir froh, wenn die mühsam gebauten Hindernisse nicht allzusehr zerdeppert sind.

Wenn Du oder Hedwig ein leicht lesbares Buch finden, denkt an mich. Denn in den sog. Ruhetagen hat man….gar keine Zeit zum Lesen. Hier vorne aber sitze ich gegenwärtig erst 4 Tage in einem unterirdischen Blockhaus 2 Minuten hinter der Front (sog. Bereitschafts-stellung) und dann 4 Tage in einer anderen Villa im vorderen Graben, und auch nach sorgfäl-tigster Regelung und Kontrolle des Dienstes bleibt da dem einsamen Hausherrn reichlich viel Zeit und wenig Hergang, die zur Selbstbetrachtung oder zur Nagelpflege oder was es sonst an beschaulicher Beschäftigung geben mag , zu verwenden.

Was das politische Programm für einen möglichen Frieden mit Rußland angeht, von dem Du mir schreibst, so hätte es allerdings den geschätzten Vorteil, nicht unseren Interessen allein, sondern auch denen unseres Bundesgenossen gerecht werden, zugleich uns, wenn wir die Flottenbasis in Konst(antinopel) haben den bisher fehlenden greifbaren Stützpunkt für unsere vorderasiatische Politik zu liefern. Auch weißt Du, wie sympathisch es mir wäre, wenn wir uns mit Rußland, im Bösen wie im Guten auseinandersetzen könnten, um den Rücken frei zu bekommen und in Zukunft Rußlands Ehrgeiz auf Indien zu weisen. Aber, ist es denkbar, daß die Russen auf ihr jahrhundertelanges Sehnen nach Konstantinopel verzichten? Und der Kampf bis aufs Messer mit England ist dann da (Suezkanal), zugleich ein Interessenkonflikt zwischen England und Rußland aus der Welt geschafft. Immerhin, der Gedanke hat etwas ungemein Großzügiges und Bestechendes. Ich möchte gern wissen, wer sein Vater ist.

Es freut mich sehr, daß Du diesmal aus Berlin mit erfreulicheren Eindrücken zurück gekommen bist als sonst. Viele Grüße an Hedwig und die Kinder. Ernst

 

36. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, im Felde. Bonn, 10.5.1915

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Lieber Ernst!

Mehr um Dir einen brüderlichen Gruß ins Feld zu schicken, als weil ich gerade besonders viel Neues zu berichten hätte, antworte ich Dir gleich auf Deinen Brief, der uns alle sehr erfreut hat. Nach einem Buche sehen wir uns um. Jedenfalls schicke ich Dir heute mal die neueste Nummer der Internationalen Monatsschrift, in der meine Schlußauseinandersetzung mit Snouck steht, und die auch sonst mancherlei Interessantes enthält. Übrigens ist auch meine holländische Entgegnung auf Snouck dieser Tage erschienen, und große Auszüge daraus bringt die gesamte holländische Tagespresse.

In letzter Zeit hat man ja wieder so viel Großes und Aufregendes erlebt, daß die mühsam erkämpfte Arbeitsruhe wieder zum Teufel geht. Was ist der Durchbruch in Galizien für eine große Tat! Atemlos lauscht man dem Weitergang der Ereignisse. Was man eigentlich bei Ypern will, ist mir nicht recht klar. Sollte man dort wirklich so stark sein, einen eventuell glückenden Durchbruch bis zur Aufrollung durchzuführen? Die Lusitania war ein glänzender Erfolg. Besser konnte die Wirksamkeit der U-Waffen nicht bewiesen werden, als daß trotz vorheriger Ansage für ein ganz spezielles Schiff dieses gleiche Schiff am hellen Tage torpediert wird. Mich erschüttert dabei der Gedanke an die Titanic; was damals alle Welt entsetzt bejammert, wird jetzt absichtlich herbeigeführt. Wohin uns dieser Krieg noch führt!

Trotz aller günstiger Nachrichten von den Kriegsschauplätzen wird man wegen Italien nicht recht froh. Nicht, als ob ich dieser feigen Gesellschaft irgendwelche Erfolge zutraute; aber Italiens Eingreifen wird den Krieg verlängern, komplizieren und Tausende weitere deutscher Leben kosten. Der Enderfolg wird sein, daß Italien Republik wird und die Lombardei verliert. Allerdings würde unsere Position in der Türkei sehr erschwert, denn es scheint mir kein Zweifel, daß Italien sich nicht am Trentino den Kopf einrennen, sondern seine Truppen nach Flandern und in den Orient schicken würde. Dieses Vorgehen kann unsererseits nur durch einen Vorstoß in die Lombardei pariert werden. Der Berner Bund meldet heute, daß große Truppenbewegungen hinter der deutsch-österreichischen Front im Gange wären, um unter allen Umständen auf einem neuen Kriegsschauplatz schnell eingreifen zu können. Mir ist nicht recht begreiflich, was Italien eigentlich noch mehr will. Österreich scheint bis an die Grenze der

Irredenta-Forderungen gegangen zu sein. Ich kann mir nur einen Grund für ein Nichtzustandekommen der Verständigung denken: daß England ein geheimes Ultimatum an Italien gestellt hat. Trotz allem glaube ich, daß Italien neutral bleibt. Es hat weder Geld noch Kohlen; es hat die Sozialisten und die katholische Kirche gegen sich. Ein offiziöser Artikel der Kölnischen Volkszeitung winkte neulich sehr deutlich mit dem Kirchenstaat. Den Krieg wollen in Italien eigentlich nur die Intellektuellen, die italienischen Frankfurter-Zeitungs-Leute. Noch nie hat ein Volk seine politische Aufgabe in der Welt so verkannt. Die ernste Sprache der deutschen Blätter und die veranlaßte Abreise der deutschen Kolonie halte ich nur für ein deutsches Druckmittel. Bisher spielte man in Italien mit uns: offenbar haben wir ihm ernstlich bedeutet, daß das nicht so weitergehen kann.

Sehr interessante Nachrichten habe ich von Ritter aus Syrien. Er steht z.Z. ganz unter dem Eindruck des türkisch-arabischen Gegensatzes, der türkischen Mißwirtschaft in Syrien, der Entente-Freundschaft der dortigen Christen, des Mißerfolges des Heiligen Krieges der Araber

und ist mit den ganzen Europäerkreisen fest davon überzeugt, daß nur ein deutsches Protektorat die heillosen Verhältnisse Syriens verbessern könne. Diese Gedankengänge sind mir natürlich nicht neu; aber man wird sie jetzt nicht gerade an die große Öffentlichkeit bringen. Jedenfalls wird nach dem Kriege die deutsche Beeinflussung der Türkei, namentlich in den arabisch sprechenden Ländern, zu einer ganz neuen Verwaltungsform führen, oder auch wir haben in diesen Ländern ausgespielt. In Anatolien können die Türken alles allein besorgen.

Von Fischler hatte ich dieser Tage (einen) Brief aus der Gegend von Charleroi, wo er wohl längere Zeit bleiben wird. Er fragt nach Dir. Seine ständige Adresse ist: Bonn Universitäts-Sekretariat. Von Walter habe ich ewig nichts mehr gehört. Welde ist bei seinem Regiment zurück, und wirst Du ihn vielleicht einmal sehen.

Uns geht es so weit gut. Wir genießen das sonnige Wetter und sind oft mit Fritz Sell zusam-men. Ein ganz netter Zuwachs unseres engsten Kreises ist der Sohn meines Bruders Landrat, ein Fuchs im ersten Semester, Jurist, nierenkrank und deshalb nicht einmal als Chauffeur verwendbar1. Es ist übrigens erstaunlich, wie viele junge Leute noch hier sind. Mein Publikum über die Türkei wird von über 100 Leuten besucht, wovon die knappe Hälfte Männer. Von Hertha nichts Neues; ihr Gang ist noch unverändert. Die konsultierten Geheimräte sind für Ruhe und Abwarten. Mit Walter gehe ich jetzt dreimal die Woche schwimmen, was ihm und mir sehr gut bekommt. Er macht ganz nette Fortschritte.

Herzliche Grüße vom ganzen Hause (C.H.B.)

 

37. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, im Felde, z.Z. Gelnhausen, 2.6.1915

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Meinen Brief aus Gelnhausen wirst Du erhalten haben. Hier sah ich Deine Briefe an Hedwig. Du hast ganz recht, daß man das Eingreifen Italiens nicht unterschätzen soll. Es ist die einstimmige Meinung aller vernünftigen Leute, daß es den Krieg nicht entscheiden wird, daß es ihn aber verlängert und weitere Menschenopfer kostet. Aus diesem Grund ist auch die Erbitterung gegen die Italiener so groß. Es ist zweckloses Blutvergießen, und das fühlen wir hier drinnen ebenso schmerzlich wie Ihr draußen. Es ist wohl tatsächlich so gewesen, wie der Reichskanzler gesagt hat, daß die Straße die Vernünftigen terrorisiert hat. Die Gründe der Regierung sind dunkel. Bei Salandra2 scheint es Eitelkeit, bei Sonnino3 die englische Mutter und die jüdisch-freimaurerischen Beziehungen zu Frankreich. Daß sie direkt bestochen sind, glaube ich nicht, aber sie sind beide große Zeitungsbesitzer, und die Bestechung hat diesen Umweg genommen.. Ich hörte, daß Bülows Schwiegermutter vor Antritt von B(ülows) Mission diesem geschrieben habe, die Sache sei aussichtslos, er solle keinesfalls kommen. So haben also sachverständige Leute von Anfang an beurteilt. Wir sind immer noch zu moralisch, um die südländische Schweinebande zu würdigen.

Die große Frage bleibt nun, ob das Vorgehen Italiens auf den Balkan wirken wird oder nicht. Rumänien allein geht keinesfalls los, oder doch höchstens erst, wenn ein Teil vollkommen erledigt ist. Das Bedenkliche aber ist, daß zweifellos Bestrebungen im Gange sind, einen neuen Balkanbund zu schaffen, und daß man hofft, Rumänien und Bulgarien gegen uns zusammenzuschmieden. Gerade in diesen Tagen wird eifrigst gearbeitet. Leider habe ich gehört, daß unser A.A. auch in dieser Krise wieder vollständig versagt hat. Als von wirklich sachverständiger Seite aus Kreisen der organisationsfähigen Großindustrie dem A.A. angeboten wurde, die öffentliche Meinung Italiens zu bearbeiten, bekamen die betreffenden Herren die lakonische Antwort, man danke sehr, aber in Italien stände alles so vortrefflich, daß man nichts mehr zu tun brauche. Aus den gleichen Kreisen kamen jetzt zum Teil vom bulgarischen König direkt entsandte Sachverständige mit alarmierenden Nachrichten nach Berlin, doch wurde ihnen im A.A. bedeutet, die leitenden Leute hätten keine Zeit, sie zu empfangen. Darauf wurde es nötig, die Spitzen der Industrie zu alarmieren, und es wurde an Falkenhayn telegraphiert, worauf dann endlich etwas geschah. Leider scheint auch Michahelles, der so viel versprach, in Sofia nicht am richtigen Platze. Er hat es nicht verstanden, sich mit dem König zu stellen und merkt scheinbar nichts. Um so mehr wird von allen Seiten Busche in Bukarest gelobt. Er hat eine großzügige Hand und gelegentlich gegen die bürokratisch-fiskalischen Vorschriften des Amtes zum Nutzen Deutschlands gehandelt. Details will ich lieber nichts schreiben.

Bulgarien hat nur das eine Interesse, daß ihm das serbische Mazedonien garantiert und daß dem König für alle Fälle sein nicht unbedeutendes Privatvermögen sichergestellt werde. Dafür will es neutral bleiben, doch verlangt man deutscherseits ein sofortiges Eingreifen, was ja auf die Dauer doch selbstverständlich ist, aber im Moment eine unnötige Belastung bedeutet. Man kann sich denken, mit welchen Versprechungen jetzt Rußland auf dem Balkan arbeitet, nachdem es in Galizien so schlecht steht. Rumänien läßt neuerdings nichts mehr durch. Die Raubstaaten haben eben vom Erpressungserfolg Italiens gelernt. Für uns ist es aber zweifellos eine große Gefahr, wenn auch noch der ganze Balkan gegen Österreich mobilisiert wird. Da das A.A. völlig versagt, hat sich eine industriell-kaufmännisch-militärische Neben-regierung gebildet – so wird sie wenigstens von manchen Leuten bezeichnet -, aber wenn man sieht, wie glänzend das Militär funktioniert, und wie kleinlich unorganisiert und egoistisch der Borussenklub in der Wilhelmstraße sich betätigt, so kann man jede Selbsthülfe anderer Kreise nur mit Freuden begrüßen. Du kannst Dir gar nicht denken, wie ungeheuer die Erbitterung namentlich in Industriekreisen über das A.A. ist. Natürlich erzählt man, daß sich die eigentliche Zunft kolossal gefreut haben soll, daß Bülows Mission mißglückte, und Anek-dötchen über die Unwissenheit unserer Diplomaten kursieren z.Z. in erschrecklicher Weise. Ich glaube, daß nach dem Kriege mit eisernen Besen gekehrt werden wird. Du weißt, daß ich immer dem A.A. die Stange gehalten habe, und daß es gewiß schwer ist, in dieser Zeit aus-wärtige Politik zu machen; aber manchmal hört man doch zu viel Deprimierendes. Eines ist sicher, daß, wenn der Balkan losschlägt, es die Schuld des A.A. ist; wenn er nicht losschlägt, dann geschieht es trotz der Fehler des A.A. nicht.

Über die türkischen Verhältnisse habe ich den gleichen Eindruck: militärisch gut, politisch schwierig. Frobenius, den das A.A. in einem Anfall von Wahnsinn herausgeschickt haben muß, hat fröhlich die Araber gegen die Türken gehetzt, ist also ganz gewaltig ins Fettnäpfchen getreten. Das ist der heikelste Punkt der inner-türkischen Politik, wie (Du) weißt. Große Beschwerde von Enver, Mißstimmung. Auch hat ausgesucht4 das Kolonialamt Leute nach Syrien geschickt mit dem ausschließlichen Auftrag, „Erfahrungen zu sammeln“. Natürlich gelten sie als Emissäre zur Vorbereitung einer deutschen Kolonisation. Dabei haben die Erfolge an den Dardanellen den Türken den Kamm schwellen lassen. Dieser voraus-zusehende Hochmut einer siegreichen Türkei ist eine ungeheure Gefahr für später. Dabei sehnt sich in Syrien alle Welt nach einer europäischen Herrschaft und nach Vertreibung der Türken. Auch das ist keine Erleichterung unserer Position.

Ich will nicht nur Pessimismus treiben, sondern doch auch meine Meinung dahin äußern, daß sowohl das Losschlagen Italiens, wie die Balkansorgen, wie die Reorganisation des englischen Kabinetts doch nur Anzeichen dafür sind, daß unsere Gegner ziemlich am Ende mit ihren Kräften sind. Bevor aber die Balkanfrage entschieden ist, wird Rußland trotz der galizischen Niederlage zu keinem Separatfrieden bereit sein. Hoffentlich gelingt auch ein entscheidender Schlag gegen Italien; dann könnte unter Umständen das Eingreifen Italiens das Kriegsende noch beschleunigen. Erhebend ist es, welch’ großartige nachrichten gerade gestern wieder von allen Kriegsschauplätzen vorlagen. Trotz aller Politik im A.A. muß man eben doch das Vertrauen haben, daß auch dort tüchtige Männer sitzen, die nur durch die hervortretenden Mängel der äußeren Repräsentanten kompromittiert werden. Jedenfalls ist es bei der glänzenden militärischen Sachlage ganz gut, auch die politischen Dessous etwas zu kennen, um sich vor leichtsinniger Zuversicht zu hüten.

Damit hast Du wieder etwas Politisches. Ich bitte Dich aber, den Brief zu vernichten, damit er nicht etwa in falsche Hände kommt. Du weißt ja selbst, (wem Du) etwas davon mitteilen kannst. Vielleicht paßt der Brief nicht ganz in Deine Stimmung; aber ich habe ja versprochen, Dich nach Kräften politisch zu orientieren. Du kennst mich ja auch genug um zu wissen, daß ich kein Scharmacher und kein Fanatiker bin.

Persönlich geht es uns leidlich. Bei Hertha immer noch alles unverändert. Am. 9.(Juni 1915?) spreche ich in Berlin. Wenn ich dort etwas Neues höre, sollst Du es bald von mir erfahren. (C.H.B.)

 

38.  C.H.B. an Ernst Eisenlohr, im Felde. Bonn, 14.6.1915

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Ich habe eine sehr bewegte zeit hinter mir; deshalb habe ich Hedwig die Korrespondenz überlassen und Dir nur noch einmal Zigarren geschickt, die Dich hoffentlich erreicht haben. Mein letzter Brief war aus Gelnhausen. Kaum von dort zurückgekehrt, kam Schwager Fritz plötzlich nach Köln, dann war ich zwei Tage in Berlin, wo ich für das Viktoria-Lyzeum einen Vortrag hielt, dann wieder in Köln mit Fritz auf der Ausreise, dann einen Tag hier mit seiner Frau ohne Hedwig, die sich z.Z. in Augsburg befindet und heute ihren Vetter Müller wegen Hertha konsultiert. Obwohl ich also kein Recht hatte, auf einen Brief von Dir zu hoffen, war mir die Pause doch bereits schrecklich lang geworden, zumal auch Fischler, der momentan wieder hier ist, im Juni noch nichts von Dir gehört hatte. Da kam heute Morgen Dein Brief an Hedwig, aus dem ich mit Freude entnahm, daß Du noch gesund und offenbar in etwas sichererer Stellung bist. Du bist ja nun ausgesucht an die schlimmste Stelle der Westfront gekommen. Wieviel Blut hätte hier durch sorgfältigere Vorbereitung erspart werden können! Schwager Fritz erzählte mir, auch er habe dort im Schützengraben gelegen und immer darauf gedrängt, die schlecht ausgebauten Stellungen sollten stärker befestigt werden. Aber die höhere Führung war wie besessen von dem Gedanken, daß an dieser Stelle nicht angegriffen werden würde, und auch Du hattest ja anfangs diese Ideen von Deinen Vorgängern übernommen. Die Stellung meines Schwagers Riedel war z.B. ganz anders ausgebaut; sie soll uneinnehmbar sein. Gottlob ist ja der Durchbruch verhindert worden; aber die großen Verluste hätten gespart werden können. Der Heroismus der Schützengraben-Truppen muß eben alles bezahlen, was ein Höherstehender in seinem Leichtsinn versäumt5. Mein Schwager Fritz war ganz erfüllt von diesen Dingen. Jetzt steht er bei Peronne6.

Ich habe nach der Unruhe der letzten Tage schrecklich viel zu tun und schicke Dir deshalb heute nur ein kurzes Lebenszeichen. Ich lege Dir aber eine längere Betrachtung bei7, die ich Dir eigentlich schulde, und die auch im Wesentlichen in Gedanken an Dich niedergeschrieben ist, denn mein letzter Brief war ja politisch etwas deprimiert. Um so mehr werden Dich die heutigen Ausführungen freuen.(C.H.B.)


Eisenlohr verwundet


39. C.H.B. an Frau Professor Eisenlohr, Heidelberg, Bonn, 22.6.1915

(Maschinenkopie)

Hochverehrte, gnädige Frau!

Da ich mir Ihre mütterlichen Sorgen lebhaft vorstellen kann, möchte ich Ihnen doch gleich von den erfreulichen Eindrücken berichten, die ich gestern in Nauheim hatte. Stellen Sie sich Ernst in gesunden Tagen und bester körperlicher Verfassung mit einem Beinbruch vor, dann habe Sie ungefähr das Bild seines derzeitigen Zustandes, nur dadurch verändert, daß er nicht ärgerlich und wütend ist , wie bei einem Beinbruch, sondern höchst vergnügt und behaglich sich die wohlverdiente Ruhe schmecken läßt. Appetit glänzend, Fieber nicht vorhanden. Den Arm kann er wieder ganz gut bewegen, und auch das Bein kann er wieder für leichte Hülfsdienste benutzen; so vermag er sich aus seinem bett selbständig auf den Balkon zu begeben, wo er dann sehr behaglich in der Sonne liegt. Er hat ein zwar kleines, aber durchaus

Genügendes Zimmer, was den Vorteil hat, daß er allein sein kann. Ich habe mit ihm gegessen und fand die Verpflegung ausgezeichnet. Er raucht und liest und sonnt sich und wird es schon einige Zeit so aushalten können.

Seine beiden Wunden eitern natürlich noch etwas, doch ist das normal, und glaubt er, daß die Sache sehr bald in Ordnung kommt. Nach anderen Erfahrungen halte ich es aber nicht für ausgeschlossen, daß sich die Sache doch etwas länger hinzieht; damit muß man halt rechnen, obwohl die Verwundungen so günstig sind, wie nur möglich, kein wichtiger Nerv getroffen, und ob man die Granatsplitter wird sich einkapseln lassen können oder ob man sie wird herausnehmen müssen, das läßt sich natürlich zur Zeit noch nicht übersehen.

Zweifellos hat Ernst ein außerordentliches Glück gehabt, fast ans Wunderbare grenzend, denn die Gefahr war doch groß, und durch seine Uniform sind noch mehr Splitter gegangen, während ihn nur die zwei an harmlosen Stellen verletzten.

Das ganze Krankenhaus machte mir auch einen sehr netten Eindruck, Pflegerin, Doktor usw. durchaus angenehm. Also, ich glaube, Sie können beruhigt sein, jedenfalls ist Ernstens Stimmung einfach brillant. Ich gedenke, ihn in 8 Tagen wieder zu besuchen; es tat mir leid, daß ich diesmal nur einen tag bleiben konnte, aber ich habe ihn immerhin von 9-4 Uhr mit einer halbstündigen Unterbrechung gesprochen. Er schaut übrigens von seinem Balkon in den Kurpark und wird, so wie er wieder etwas laufen kann –es ist ein Personenaufzug vorhanden – den schönen Nauheimer Kurpark nutzen können.

Mit verbindlicher Empfehlung, auch von meiner Frau, und mit herzlichem Glückwunsch, daß alles so gut abgelaufen ist, bin ich Ihr Sie aufrichtig verehrender (C.H.B.)

 

40. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Bad Nauheim. Bonn, 26.6.1915

( Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Ich möchte wohl gern wissen, wie es Dir geht und ob sich die Heilung Deiner Verwundungen programmgemäß vollzieht. Deiner Mutter habe ich geschrieben; sie hat mir sehr freundlich gedankt und mir auch mitgeteilt, daß Du inzwischen anderen Besuch gehabt hast. So werde ich Dich diesen Sonntag noch nicht wieder besuchen, sondern noch 8 Tage warten. Wir rechnen ja jedenfalls damit, daß Du dann zur Erholung nach Bonn kommst.

Gestern traf übrigens auch Dein Brief aus dem Lazarett ein: aus militärischen Gründen verzögert stand darauf. Ich verstehe nicht ganz, warum man die ersten Nachrichten aus den Lazaretten an die Angehörigen verzögert. Offenbar sind das generelle Regeln für die gesamte Post.

Das Italienheft der Süddeutschen Monatshefte wirst Du erhalten haben. Ich las es auf der Rückreise von Naumburg (?)und wurde so davon gefesselt, daß ich die Kollegvorbereitung ganz vergaß, die viel nötiger war. Namentlich der Aufsatz über das Mittelalter und die Beziehungen zu Savonarola sind sehr geistreich.

Den Dir nachgesandten Brief von Leffson hast Du gewiß inzwischen erhalten.- Ich bin neu-gierig zu erfahren, ob jetzt wirklich das IV. Korps an Eure Stelle gesetzt worden ist; dann käme mein Schwager Riedel ja vor eine wichtige Aufgabe.

Fischler schreibt heute, daß er Dich nicht wird besuchen können.- Sonst ist nichts Neues zu melden.

Herzliche Grüße vom ganzen Hause Dein getreuer (C.H.B.)

 

41. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Bad Nauheim. Bonn, 28.6.1915

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Hedwig ist gestern Abend 8.15 Uhr mit dem Lazarettzug abgefahren. Ich habe vorher noch mit den Schwestern und den Ärzten zusammen im Operationswagen zu Abend gegessen und bin jetzt für 8 Tage Strohwitwer. Daß Dein Besuch bald bevorsteht, ist uns sehr erfreulich. Ich kann’s nur immer noch nicht so recht glauben, daß Deine Wunden so selbstverständlich heilen, ehe die Granatsplitter herausgekommen sind. Mach nur aus Ungeduld keine Dumm-heiten! Deinen Brief an Hedwig hat sie übrigens nicht mehr bekommen. Immerhin ist es gut, daß die Abreise jetzt stattgefunden hat und nicht erst später: dann ist sie jedenfalls zurück, wenn Du hierher kommst.

Vor ihrer Abreise hat Hedwig noch Deinen Wunsch mit den Pistolen ausgeführt. Die Sache liegt so, daß Parabellum nur ohne Anschlagskolben zu haben ist, Kostenpunkt M(ark) 125,-: doch bekommt die hiesige Firma frühestens in 14 Tagen ein einziges Exemplar. Mauserpistole mit Anschlagkolben kann jederzeit für M 115,- geliefert werden. Bitte bestimme, was bestellt werden soll. (C.H.B.)

 

42. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Heidelberg. Bonn, 5.7.1915

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Es scheint Dir ja wieder ganz gut zu gehen, daß Du so kühn in der Welt herumfährst. Ich will Dir doch nur gleich schreiben, wie sehr wir uns auf Deinen besuch freuen, der uns natürlich jederzeit angenehm ist.

Von Hedwig habe ich schon vielerlei Nachrichten; heute kam gleichzeitig ein Brief von ihr, einer von Fischler und eine gemeinsame Karte von Hedwig und Bruder Fritz an. Da sie acht Tage in Marchienne zu warten hatte, hat sie sich kühn entschlossen, nach St. Quentin zu fahren und ist dort offenbar eine Nacht geblieben. Auf der Rückfahrt hat sie dann Fischler in Charleroi abgeholt, und sie erwartet jetzt stündlich die Abfahrt des Zuges zur Verladung. Die Rückfahrt ist dann natürlich der anstrengendste Teil der ganzen Unternehmung. Sie hofft, event(uell) in Nauheim auszuladen, doch will ich sie noch zu erreichen versuchen, um ihr mitzuteilen, daß Du bis zum 7. in Heidelberg bist.

Den Kindern geht es gut, und sie senden Dir herzliche Grüße.

Soeben erhalte ich ein neues Buch von Eduard Meyer Nordamerika und Deutschland, das ich aber noch nicht gelesen habe.

Empfiehl mich Deinen Damen bestens.

Auf frohes Wiedersehen! (C.H.B.)

 

43. Ernst Eisenlohr an C.H.B Im Felde (im Westen), 2.8.1915

Lieber Carl,

die Verwöhnung geht weiter durch Buch-senden und –schenken, der wackere Feldgraue wird in den 8 Stellungstagen, die heute wieder begonnen haben, reichlich Zeit haben zu dankbarem gedenken und geistiger Nahrung. Du fängst morgen, wie mir Hedwig schreibt, die Frankfurter Beobachtungszeit an; möge sie gut verlaufen und endlich die Grundlage für eine durchzu-führende Kur schaffen Es wäre Dir ja zu gönnen, den quälenden Begleiter endlich einmal loszuwerden.

Von der Zeit werden hier 2/3, jeweils 8 Tage, in der vorderen Stellung zugebracht. Sie werden, da wir nicht genug Material zur Beschäftigung aller Arbeitskräfte erhalten können

, nicht ganz ausgefüllt und, da die Nachbarn weit und überdies auch von Langeweile geplagt sind, am besten mit Schlafen und Lesen ausgefüllt. Die vier Tage hinten fliegen mit Dienst und Sport in dulci jubilo nur allzu schnell vorüber. Das militärische ist also, wenn’s nicht gerade so schießt, daß man nicht erkennen kann, was der Feind damit will, wenig spannend und erhält noch seinen Beigeschmack dadurch, daß wir einen Wink bekommen haben, uns für längere Zeit, etwa bis November einzurichten. Auch soll Vorsorge gegen die Winterwitterung getroffen werden. Das Letztere dürfte uns persönlich aber kaum noch viel angehen, denn wenn die Russen der Zange in Polen auskommen, also nicht vernichtet, sondern nur für Monate gelähmt werden, rechnen wir bestimmt mit einer großen offensive gegen die Franzosen, die dann voraussichtlich mit allen technischen Hilfsmitteln, es gibt deren, die in Deutschland nicht bekannt geworden sind, vorbereitet und durchgeführt werden wird. Es muß m.E. das militärische Ziel sein, die Franzosen von den Engländern zu trennen und die letzteren gegen die Küste hin zu zernieren. Je weniger aber davon jetzt geredet wird, um so besser. Die Nachrichten aus dem Osten verfolgen wir mit viel gespannterer Aufmerksamkeit als man sonst für andere Kriegsschauplätze übrig hat. Daß Mackensen so langsam vorwärts kommt, scheint fast darauf zu deuten, daß die Russen nicht abhauen und es später vielleicht nicht mehr können werden. Und die Balkandinge scheinen sich doch definitiv zu unseren Gunsten zu neigen. Durch den ersten, längsten und schwersten Teil des Hacktenfels 8sind wir also durch – ohne wohl im letzten Halbjahr allzuviel Menschen verloren zu haben; das Letzte müßte sich bei Zähigkeit und umsicht doch wohl zu Ende schaffen lassen. Die amerikanische Note wird wohl beantwortet werden, wenn wir Warschau haben.

Mein Befinden ist gut. Zuerst, als ich wieder herauskam, war ich, verglichen mit früher, geradezu schlafsüchtig und mußte mich auch wieder ans Schießen gewöhnen. Jetzt ist alles im alten Geleise. Der Splitter im Schenkel macht mir auch bei stundenlangem Reiten keinerlei Beschwerden.

Mit herzlichem Dank für das Buch und vielen guten Wünschen für Deine Gesundheit. Ernst

 

44. Ernst Eisenlohr an C.H.B. Im Felde (im Westen!), 29.8.1915

Lieber Carl,

aus Deinem Brief geht hinsichtlich Deines Befindens wenigstens hervor, daß Du mit der Sorgfalt der Untersuchung zufrieden bist und endlich einen Weg zur Gesundheit vor Dir zu sehen hoffst. Ich bin gespannt auf das Ergebnis der Untersuchung und hoffe, Du unterrichtest mich gleich darüber. Sehr beruhigend ist mir gewesen, daß der Arzt den Zucker als Gefahren-quelle ausgeschaltet zu haben scheint.

Für die politischen Nachrichten war ich gleichfalls sehr dankbar und ebenso für das schöne große Buch, das Du mir durch den Verleger zuschicken ließest. Reventlow ist indeß noch nicht ganz beendet und hält meine wenigen Lesestunden noch beschäftigt. Im übrigen bin ich nun viel geschäftig. Lauter Kleinkram oder Korrespondenz-Verwaltung und des Stellungs-ausbaus mit viel Kampf gegen immer bürokratischer und unmilitärischer werdende Vorge-setzte. Oft grenzt es nicht nur ans Komische. Die Luft ist auch nicht mehr ganz so sauber hier. Wir haben ein neues Corps gegenüber, das viel arbeitet, seine Artillerie, auch schwere, vortrefflich aufgestellt hat und sie mehr benutzt, als mir lieb ist. Mein Abschnitts-Artillerie-geschwister ist die Batterie Mannhardt, in dessen Persönlichkeit und Urteilskraft ich kein übermäßiges Vertrauen setze, obwohl er ohne Zweifel sehr eifrig ist. Mal sehen, wenn’s darauf ankommt, was er leistet. Brauchbare schwere Artillerie mit Munition haben wir zur Zeit überhaupt nicht hier, alles im Osten. Gerüchteweise verlautet übrigens

  1. von französischen Angriffsgelüsten aus Reims heraus und
  2. von deutschen Truppen- und Artillerieanhäufungen nach dem Raum zwischen Calais und Arras.

Ich erzähle das mit allem Vorbehalt des Interesses halber und weil ich Deiner Diskretion sicher bin. Von Aust (?) höre ich, daß der Arabic Fall dort pessimistisch angesehen wird, und was mich mehr interessiert, daß mein Freund Jena (?) wohlbehalten ist.

In der zweiten Septemberhälfte werde ich, wenn nichts dazwischen kommt, 10 Tage Urlaub nehmen. In diesem möchte ich kurz nach Heidelberg und dann am liebsten eine kleine Tour oder Reise (Rothenburg?) machen. Ich schrieb heut an Jena, ob er auch um die Zeit Urlaub bekommen kann, glaube es aber nicht, da er als Kavallerist im Osten steht. Sonst ginge ich gern auf sein väterl(iches) Gut in der Priegnitz. Ich habe ihn nun seit mehr als 2 Jahren, oder sind’s drei?, nicht gesehen. In der Zwischenzeit hat er geheiratet.

Oder wenn Ihr um die Zeit im Schwarzwald oder sonstwo seid, komme ich einmal mit dem Rucksack zum Kaffee vorbei, aber diesmal nicht gern nach Bonn, da ich dort ja schon den halben Krieg über herumgesessen habe.

Der Aufenthalt hier ist nur erträglich durch gute Kameraden.

Leb wohl und werde gesund. Ernst


1 Er wurde dann doch noch eingezogen und fiel im Jahre 1917

2 Antonio Salandra *1853 + 1931 . Italienischer Politiker, Jurist, 1879 Professor in Rom, 1886 Abgeordneter der rechten Mitte. Führte als Ministerpräsident (1914-16) den Kriegseintritt an der Seite der Entente herbei; 1919 Delegierter Italiens in Versailles. Begünstigte nach 1920 den Faschismus, 1928 wurde er Senator.

3 Giorgio Sidney Sonnino, Baron, italienischer Politiker, *1847 +1922, Jurist und Diplomat,; ab 1880 Abgeordneter, mehrmals Minister, 1909/10 Ministerpräsident, liberal-konservativer Gegenspieler Giolittis. Als Außenminister 1914-19 führte er den Kriegseintritt Italiens an der Seite der Entente herbei

4 wohl gemeint: ausgerechnet!

5 Hervorhebung vom Herausgeber.

6 Französischer Grenzort zu Belgien

7 Liegt nicht bei den Akten.

8 Durchbruch der Bagdadbahn an der Kilikischen Pforte?? Diese Strecke von Konya zur Grenze ist 3200 km lang und wurde zwischen 1903-1940, zu zwei Dritteln mit deutschem Kapital gebaut. Sie trieb England und Rußland im 1. Weltkrieg zu gemeinsamer Politik gegen Deutschland.

Ernst Eisenlohr (1910-1914)

HA.VI. Nr. 327 (Ernst Eisenlohr 1910-35)

16. C.H.B. an Dr. Ernst Eisenlohr, Heidelberg, Hamburg, 5.11.1910

(Schreibmaschinenkopie)

Lieber Ernst!

Es ist mir leider ganz unmöglich, Deine Anfrage zu beantworten. Diese ist wohl überhaupt nur die Folge einer häufigen Verwechslung von Kolonialamt und Kolonialinstitut. Mit dem Betrieb des Kolonialamtes haben wir gar nichts zu tun. Auch wissen darüber evtl. kommandierte Offiziere nicht Bescheid.. Dein Bekannter soll sich einfach schriftlich an das Kolonialamt wenden. Das ist der einzige Weg, den auch ich einschlagen könnte. Meiner Erfahrung nach werden den Offizieren weniger vom Kolonialamt, als von ihren eigenen Truppenkörpern Schwierigkeiten bereitet. Da Paul Sigk aber schon in Südwest war, kennt er ja die fraglichen Stellen des Kolonialamtes besser als ich. Wir sind eben kein Zweig des Kolonialamtes, sondern eine freie Hochschule, der das Kolonialamt seine künftigen Beamten überweist; dementsprechend kann ich Dir leider keine Auskunft geben. Überdies sind zur Zeit, soviel ich weiß, nur sehr wenige Offiziere hierher kommandiert. Bei mir persönlich keiner. (Schluß fehlt). (C.H.B.)

 

17. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Hamburg, 22.2.1912

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Ich will Dir doch auch mitteilen, daß ich nicht zum Rupertenfest komme, nachdem ich erst angenommen hatte. Ich habe in den letzten Tagen furchtbar viel Unruhe gehabt, war in der vorigen Woche vier Nächte im Schlafwagen, habe Sonnabend Prüfung, zur Zeit gerade den Herzog Adolf Friedrich hier in Hamburg mit zu feiern, außerdem ist es Hedwig gar nicht gut gegangen und last not least muß ich bis zum 1. März eine umfangreiche Terminarbeit abliefern, mit der ich durch die vielen äußeren und inneren Hemmungen der letzten Zeit noch sehr im Rückstande bin. Unter diesen Umständen muß ich auf das Wiedersehen mit Dir bei dieser Gelegenheit verzichten und bitte Dich, auch Ackermann und Welde mein Bedauern über meine Behinderung auszusprechen. Es tut mir um so mehr leid, weil die anderen Hamburger Ruperten alle zur Zeit, sei es durch Assessorexamen, sei es durch Wochenbett der Frau am Kommen verhindert sind.

Sollte Hedwig Anfang März wieder frisch sein, so denken wir mal auf ein paar Tage nach Berlin zu kommen und dann werden wir wieder einmal gemütlich beisammen sein.

Mit herzlichen Grüßen vom ganzen Hause (C.H.B.)

 

18. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Hamburg, 12.7.1912

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Aus Deinem Briefe an Hedwig habe ich mit Freuden ersehen, daß es Dir im Grunde doch ganz gut geht, trotz all der kleinen Anlässe zur Kritik, die die neue Umgebung bietet. Zweck dieser Zeilen ist nur, Dich zu fragen, ob Du tatsächlich Deine militärische Übung machst, oder ob Du am 1. August noch in London bist. Da ich ja dann von Brüssel über England nach Esbjerg und nach Fanö fahren will, könnte mich Deine Anwesenheit in London zu einem kurzen Besuch dortselbst bestimmen. Teile mir also bitte mit, sobald Deine Pläne in dieser Hinsicht feststehen.

Du wirst von Hedwig gehört haben, daß wir erst acht Tage später als projektiert nach Fanö gekommen sind, da beide Kinder erkrankten. Nun ist aber die Gesellschaft glücklich dort installiert. Ich habe sie selbst hingebracht und habe auch weiter gute Nachrichten. (C.H.B.)

 

19. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Hamburg, 24.7.1912

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Ich finde es reizend, daß wir uns in Harwich treffen werden. Könntest Du Dich nicht einen Vormittag frei machen, dann würde ich nicht 12, sondern 36 Stunden in Harwich bleiben und wir könnten einen gemütlichen Abend zusammen verleben. Das wäre nur möglich, wenn ich am 1. August vormittags in Harwich bin und am 2. abends dort abfahre. Das Schiff von Freitag, den 2., will ich jedenfalls nehmen, damit ich den Sonntag schon bei Hedwig bin. Könntest Du Dich nicht frei machen, so würde ich erst am 2. August morgens in Harwich eintreffen und abends weiterfahren, Dich also nur wenige Stunden sprechen, wie Du es in Deinem Briefe vorschlägst. Definitives telegraphiere ich Dir von Brüssel, wo ich Sonntag eintreffe und nach dem Palace Hotel eine definitive Nachricht von Dir erbitte. Ich freue mich wirklich sehr auf ein paar Stunden Zusammensein mit Dir.

Hedwig meinte neulich, Du könntest doch die projektierten 8 Tage Seaside in Fanö verleben und gleich mit mir nach Esbjerg fahren. Das wäre ein famoser Gedanke; ich fürchte aber, er wird Dir zu abenteuerlich sein.

Den Kindern geht es gut. Walter läßt Dich ganz ex tempore grüßen. Hedwig ist leider immer noch nicht ganz frisch. Sie leidet ziemlich unter der Hitze. Alles Nähere dann mündlich. (C.H.B.)

 

20. C.H.B. an Vizekonsul Dr. Ernst Eisenlohr, London, Hamburg, 8.3.1913

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst,

ich komme voraussichtlich am 1. April, evtl. ein paar Tage später, zum Historiker-Kongreß auf gut eine Woche nach London. Wirst Du dann da sein? Jedenfalls hoffe ich auf manch gemütliches Zusammensein mit Dir, obwohl ich begreiflicherweise sehr besetzt sein werde. Kannst Du mir irgendeinen guten Rat geben betreffs einer angenehmen Unterkunft, wo ich nicht allzu gebunden bin? Der Kongreß scheint ziemlich schlecht organisiert, da man bisher noch nichts darüber gehört hat, aber es werden sehr viele ausländische Gelehrte nach London kommen.

Die Masern sind nun endlich vorbei und es schwebt noch ein gewisses Damoklesschwert über Hedwig, daß sie sie zu guter letzt auch noch bekommt. Die Familie ist wenigstens wieder vereinigt. Hoffentlich hat die Misere jetzt ein Ende, es wäre hohe Zeit. Ich bin über alle Maßen mit der Universitätssache beschäftigt und der kurze Aufenthalt in London, wird meine einzige Erholung in diesen Ferien sein. Länger mag ich von hier nicht fort. Am liebsten würde ich irgendeinen Tages(aufenthalt?) mit Dir machen.. Überleg Dir mal was! (C.H.B.)

 

21. C.H.B. an Vizekonsul Dr. Eisenlohr, London, Hamburg, 23.5.1913

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst,

heute nur in aller Eile einen kurzen Gruß und die Mitteilung, daß hier alles weiter nach Wunsch geht. Hellmuth ist ein entzückender kleiner Bengel, und strammer als seine Geschwister im gleichen Lebensalter. Die Kinder sind in Schwartau mit der Großmutter.

Ich sende Dir anbei Walters Brief zurück. Ich habe inzwischen direkt von ihm gehört.

Mit herzlichem Gruß von Haus zu Haus Dein getreuer (C.H.B.)

 

22. Ernst Eisenlohr, an C.H.B. London, 13.11.1913

Lieber Carl,

Deine guten Wünsche, für die ich Dir herzlich danke, sind in Erfüllung gegangen. Ich bin mit der Einrichtung und vorläufigen Verwaltung eines Berufskonsulats in Sao Paulo de Loanda, dem einzigen in Angola, beauftragt und fahre am 25. von Antwerpen ab, um kurz vor Weihnachten ans Ziel zu kommen. Der Erlaß kam gestern.

Ich schreibe mehr, sobald ich kann, bis zu meiner Abreise werde ich alle Hände voll mit Vorbereitungen zu tun haben, daneben muß der Fischereibericht noch abgeschlossen werden. Auch Hedwig kann ich erst später für Ihren Brief danken.

Seid alle herzlich gegrüßt, Ernst.

 

23. Ernst Eisenlohr an C.H.B. London, 17.11.1913

Lieber Carl,

vielen herzlichen Dank; aber Du darfst nicht kommen. Einmal sind es 6 Eisenbahnstunden nach Antw(erpen) und 6 zurück. Und dann ist die Abfahrtsstunde der Elisabeth Brock von der Woermannlinie am 25.11. noch nicht bestimmt. Du würdest also ins Ungewisse fahren. Ich denke am 25. Morgens in A(ntwerpen) anzukommen, wenn nötig am 24., obwohl dieser Tag eigentlich hier noch richtig besetzt ist. In Antwerpen habe ich dann zum dortigen Vizekonsul zu gehen, der evtl. mir Sachen vom Auswärtigen Amt zu übermitteln hat.

Möglich ist natürlich alles und Du weißt, wie gern ich Dich noch sehen würde. Wenn ich schon Samstag Abend hier führe? Bestimme Du und telegraphiere. Antwortadresse ist das Schiff, das mehrere Tage dort liegt oder p.a Vizekonsul Bode, Deutsches Generalkonsulat.

Nochmals sehr in Eile und todmüde und mit herzlichem Dank. Ernst

 

24. Ernst Eisenlohr an C.H.B. Auf der Höhe von Casablanca, 2.12.1913

Lieber Carl,

ich fange schon an Dich, wie ich es Dir angekündigt habe, in Anspruch zu nehmen. Kannst Du mir die Singelmann’schen Aufsätze über Angola im Jahrgang 1913 der Kolonialzeitung auf pp. 56, 65, 121, 172, 266, 385, 501, 538, 551, 580, 624, 678, 694, 711, 724 und 761, sowie die Artikel von Paul Rohrbach über den gleichen Gegenstand in der Täglichen Rundschau vom 11. bis 17. April 1913, Abendausgaben, sowie endlich einen Abdruck des Staatsangehörigkeitsgesetzes von diesem Jahr womöglich schon kommentiert, andernfalls in der betr. Nummer des Reichsgesetzblatts besorgen? Ich wäre Dir sehr dankbar dafür.

Die Fahrt bisher war ausruhend und wundervoll, von jetzt ab wird es heiß, aber auch interessant werden. Wir kommen morgen nach Las Palmas auf den Capverdischen Inseln und legen dann noch in Monrovia, Sao Thomé, Cap Lopy und den Hafen von Portugiesisch-Congo an, die ich mich freue, bei dieser Gelegenheit kennen zu lernen. Postverbindung nach Loanda ist vom 1.1.1914 ab am 1. jeden Monats ab Lissabon mit portugiesischem Schnelldampfer und dto. mit der Ostafrikalinie am 15. jeden Monats. Langsamere Linien gehen von Lissabon am 7. und 21.jeden Monats. An Zeitungen werde ich Times, Frankfurter, Economist, Kolonialzeitung und 1 oder 2 Lissabonner Blätter beim Auswärtigen Amt beantragen. Meine Gesellschaft werden – hoffentlich – vorwiegend Engländer sein und portugiesische Offiziere, wenn es mir gelingt, auf einen grünen Zweig mit ihnen zu kommen. Konsul Singelmann plant im Auftrage der Kolonialgesellschaft für die trockene Jahreszeit (Anfang Januar) eine Reise nach Angola. Er ist ein netter Mann, ich reise vielleicht – einstweilen meine ganz private Absicht – mit ihm, um das Land kennen zu lernen und ich werde wohl mit ihm auskommen, falls er mir nicht in meine Competenz hineinpfuscht. Vor Rohrbach hat er mich wegen dessen unvorsichtiger Presseäußerung gewarnt.

Euch allen viel Gutes zum Neuen Jahr und herzliche Grüße, Ernst

 

25. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Loanda, Bonn, 6.12.1913

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst,

Wenn man so ausreist, warten die Zurückbleibenden meistens erst auf ein Lebenszeichen von dem Ausreißer, ehe sie selbst schreiben. Dadurch bleibt der betreffende dann oft Wochen und Monate lang ohne Nachricht. Ich will aber nicht so sein, sondern daran denken, daß man Dir doch jetzt schreiben muß, wenn Du zu Weihnachten oder Neujahr einen Gruß von uns haben willst, und da sind es denn zunächst herzliche Wünsche, die zu Dir eilen, daß Du in Deinem neuen Wirkungskreis volle Befriedigung finden mögest. Schreibe uns doch recht bald einmal, wie es Dir dort klimatisch und amtlich gefällt. Ich denke täglich an Dich und begleite Dich auf der schönen Reise über Lissabon nach Togo und Kamerun. In Kamerun wirst Du von der deutschen Verwaltung wohl keine überwältigende Eindrücke bekommen. Vielleicht triffst dort einige meiner alten Hörer.

Von uns ist eigentlich heute noch nicht viel zu reden. Ich habe meine Reise nach Leyden programmgemäß ausgeführt und in einem der schönen, alten, stimmungsvollen Auditorien der Universität auf Snouck’s Katheder meinen Vortrag gehalten. Es waren nahezu alle holländischen Orientalisten anwesen und ich werde stets gern an diese kleine Vortragsreise zurückdenken.

Bei uns im Hause geht alles weiter gut. Hellmuth nahm jetzt die Woche ein gutes halbes Pfund zu, so daß wir über beruhigt sein dürfen. Weihnachten werden wir nun doch hier in Bonn bleiben und nicht wie projektiert, nach Augsburg gehen. Dafür haben wir die Schwiegereltern zu uns eingeladen, doch ist es noch nicht sicher, ob sie kommen.

Heute ist Herzfeld bei mir eingetroffen. Er wohnt bei uns für ein paar Tage, um mir ausführlich über die Resultate seiner großartigen Ausgrabung in Samara zu sprechen. Da würdest Du auch gewiß gern zuhören.

Ganz Deutschland ist zur Zeit von der Zaberner Affaire erfüllt. Es ist einfach unbegreiflich, wie ungeschickt diese ganze Sache von der Regierung angefaßt worden ist. Im Grunde handelt es sich doch um eine Bagatelle. Immerhin habe ich doch vielleicht etwas besser von der Volksvertretung denken lernen. Im allgemeinen bin ich ja für die aufgeklärte Despotie, da von der Volksvertretung die sachverständigen Vorschläge der Regierung meist nur ins Dilettantische übersetzt werden. In diesem Falle aber sieht man doch, welch großen Nutzen Presse und Parlament zur Schärfung des Gewissens der Regierung haben können.

Ich schicke Dir einliegend einen kleinen Aufsatz aus unserer Zeitung, der Dich vielleicht interessiert. Ich habe meinem Nachrichtenbureau in Berlin den Tip gegeben, mir alle Zeitungsausschnitte über Angola und Umgebung zuzusenden. Du sollst sie dann regelmäßig erhalten. Es freut mich, auf diese Weise etwas für Dich tun zu können.

Dieser Brief ist mit der Maschine geschrieben, weil ich gerade einen Moment frei hatte, Dir einen Gruß zu schicken. Zu einem Brief mit der Feder brauche ich immer einem Moment

ruhiger Sammlung, der leider nicht all zu oft eintritt, und ich wollte Dich nicht auf einen solchen warten lassen.

Also Glückauf in Loanda und alles Gute von Hedwig (C.H.B.)

 

26. C.H.B. an Frau Professor Eisenlohr, Heidelberg, 19.10.1914

(Maschinenkopie)

Hochverehrte gnädige Frau!

Ihr freundliches Schreiben, das ich allerdings erst gestern erhielt, hat gerade die entgegen-gesetzten Empfindungen ausgelöst, als Sie annahmen: Gott sei Dank, wieder ein Lebens-zeichen von Ernst. Ich bin Ihnen sehr dankbar, daß Sie mich so freundlich benachrichtigen, denn mich beschäftigt die völlige Unterbrechung jeglichen Kontaktes mit Ernst doch auch recht lebhaft. Wie glücklich wird er sein, wenn er endlich neue Nachrichten erhält. Selbst die französischen Siegesnachrichten von der Marne, die er sicher bekommen wird, werden bei einem so klugen Kopfe, wie dem Ernst, doch nur die Überzeugung auslösen, daß die Deut-schen doch nicht nur geschlagen sein können, wenn es nötig ist, sie vor den Mauern von Paris zurückzuwerfen. Ernst ist ja so ruhig, daß er die Dinge mit Fassung ertragen wird. Wenn jetzt Portugal wirklich den Krieg erklärt, so wird er wohl sofort zurückkommen, und ihn als Konsul kann man ja wohl nicht davon abhalten, nach Deutschland zurück zu reisen.

Bei der Zuspitzung unseres Verhältnisses zu Portugal habe ich jetzt nicht mehr an Ernst geschrieben, da er ja vielleicht schon auf der Rückreise ist. Wenn wir allerdings jetzt entscheidend siegen, wird sich doch vielleicht Portugal noch besinnen, seine Kolonien zu riskieren. Die englische Regierung allerdings scheint alle größeren Gesichtspunkte verloren zu haben, und von einer kindischen Wut erfüllt, es nur auf momentane Schädigung Deutschlands abgesehen zu haben. Die portugiesische Kriegserklärung kostete uns nur unsere dortigen Schiffe. Noch ist zwar viel zu tun, aber man kann jetzt dem Lauf der Dinge doch mit einer gewissen Beruhigung entgegensehen. Wenn es uns nur gelänge, auch England ins Knie zu beugen: Aussicht dafür scheint vorhanden.

Mit nochmaligem bestem Danke und der freundlichen Bitte, mich auch weiter auf dem Laufenden zu halten, bin ich mit verbindlichen Grüßen, denen sich auch meine Frau anschließt,

Ihr Ihnen verehrungsvoll ergebener (C.H.B.)

 

27. C.H.B. an Ernst Eisenlohr, Loanda, Bonn, 31.10.1914

(Maschinenkopie)

Lieber Ernst!

Du hast ewiglange nichts mehr von mir gehört, und ich habe Dir in der letzten Zeit auch mit Absicht nicht geschrieben, da ich nicht glaubte, daß Dich während des Krieges Briefe erreichen würden. Nach dem guten Erfolg von Hedwigs Brief sollst Du aber auch von mir hören. Mögen auch diese Zeilen trotz der sich immer mehr zuspitzenden internationalen Beziehungen in Deine Hände gelangen, um Dir zu bestätigen, wie herzlich wir Dein gedenken. Es vergeht kaum ein Tag, an dem wir nicht von Dir sprechen. Eine Zeit lang schien es ja, als ob Portugal uns den Krieg erklären wolle, und da sahen wir Dich schon im Geiste auf der Heimreise. Hoffentlich kannst Du noch lange unbehelligt dort unten bleiben, bis man Dich freiwillig zurückholt.

So interessant es für Dich in Loanda sein muß, so bedauere ich Dich doch darum, daß Du diese gewaltige Zeit nicht in Deutschland miterlebt hast. Ungeahnte Lebenskräfte, Ideale,, eine starke Einmütigkeit des Volkes, das Schwinden aller politischer und religiöser Gegensätze sind Wirklichkeit geworden. Man sieht, wie sekundär alle diese sonst so wichtig erscheinenden Strömungen doch in Wirklichkeit sind, wenn das Lebensinteresse des Ganzen auf dem Spiele steht. Wir leben ja unter militärischer Diktatur, aber alle Welt befindet sich höchst wohl dabei, und die konservativen Elemente verlangen sozialistische Produktions- und Konsumtions-Regelung. Es geht eben auch so. Und trotz der ans Wunderbare grenzenden Kraftanstrengung merkt man im alltäglichen Leben, selbst in unserem doch linksrheinischen Bonn, abgesehen von den zahlreichen Verwundeten und dem Mangel an Autos, nur wenig vom Kriege. Die Universitäten sind wie alle Schulen in normalem Betriebe, und ich habe ziemlich genau soviel Hörer wie sonst, wenn auch die Gesamtzahl der Studierenden auf die Hälfte herabgesunken ist. Die Nahrungsmittel sind kaum teurer geworden: zwar sind vorübergehend von spekulativen Bauern lokal die Kartoffelpreise gesteigert worden, doch ist nichts zu befürchten, da die Ernte glänzend ist, und die Regierung zu Zwangsverkäufen übergehen wird. Die wenigen Autos benutzen jetzt Benzol statt Benzin. Vom 2. November ab tritt der Friedensfahrplan der Eisenbahn wieder in Kraft. Auf dem Rhein drängen sich die Kohlen-schiffe. Die Industrie ist auch nicht allzusehr geschädigt, dank der glänzenden Politik unserer Reichsbank, die sogar mein Schwiegervater als wahrhaft großzügig bezeichnet.

Trotz aller äußeren Alltäglichkeit haben wir alle natürlich nur einen Gedanken, den Krieg. Damit wacht man auf, damit legt man sich schlafen. Die dreimal kommenden Zeitungen genügen einem nicht, man läuft dazwischen noch zweimal zur Stadt, um Extrablätter zu erhaschen. Sehr groß sind die Verluste, die namentlich in unseren Kreisen erheblich sind, da der Prozentsatz der fallenden Offiziere begreiflicherweise größer ist als der der Mannschaften. In unserem nächsten Familienkreise sind wir durch eine gnädige Fügung verschont geblieben, obwohl Bruder Alex, Schwager Fritz, mein Schwager Riedel, der General, mit drei Söhnen im Felde stehen. Aber sonst sind Unzählige gefallen, die man kennt, und viele, die uns nahe stehen. Am meisten erschüttert hat mich der Tod von Paul Mestverdt, dann Berni Weiß, Ewald Lüders, um nur diese Dir bekannten zu nennen. Ernst Welde scheint es glänzend zu gehen; er ist bei einem Brücken-Train und hatte, bis zur letzten Nachricht von ihm, immer Interessantes erlebt und gute Quartiere gehabt. Walter Groß stand bisher in Germersheim, kam gestern hier durch auf dem Weg nach Antwerpen. Fischler ist bei Kriegsbeginn begnadigt worden, hat überall versucht anzukommen, immer vergeblich und schwer demütigend für ihn, soll aber jetzt, wie wir von Frau Groß hören, in Magdeburg beim Gesundheitsamt tätig sein. Leider macht die Demokratisierung des Krieges vor ihm halt: ja, der Krieg ist für ihn besonders hart, da er ihm das Ausland verschließt. Ganz ohne Nachricht ist man natürlich von all den vielen Freunden im Ausland, ich denke nur an Stübel und all die vielen Leute, die ich in Hamburg ausgebildet habe. Wer wird davon noch leben?

Über die kriegerischen Ereignisse bist Du ja durch die Zeitungen orientiert, wenn Du überhaupt Post bekommst. Das große Ereignis der letzten Tage ist das langerwartete Eingreifen der Türkei, das sehr sorgfältig vorbereitet war. Es bedeutet für uns natürlich eine Entlastung und wirkt wie ein Fuß, mit dem der deutsche Recke nach unten austritt, während er seine beiden Arme gegen Osten und Westen nötig hat. Ich habe natürlich mancherlei über den Gegenstand geschrieben und mache den Versuch, Dir separat einiges zu schicken auf die Gefahr hin, daß es konfisziert wird; die deutsche Zensur hat es natürlich passiert. Übrigens ist unsere Zensur streng aber wohltätig. Dadurch, daß man die gegnerischen, teils unwahren, teils halbwahren, in Einzelfällen auch richtigen Siegesnachrichten hier unterdrückt, ist es gelungen, die allgemeine Stimmung hochzuhalten. Der wirklich gebildete und kritische Mensch hat ja doch Gelegenheit genug, unsere eigene Presse mit Hülfe der neutralen oder feindlichen zu korrigieren. Nun wirken diese ständigen Verunglimpfungen und Entstellungen des Tatbestandes, diese häßlichen Vergrößerungen von kleinen Wirklichkeiten auf die Dauer so deprimierend, daß man die Weisheit unserer Zensur dankbar anerkennen muß. Natürlich sickert, namentlich hier an der Grenze, doch mancherlei durch, was nicht in die Zeitungen kommt, und es ist kein Wunder, daß unter Millionen von Kämpfern auch einige Flaumacher sind. Und überhaupt die Flaumacher! Solche Leute sind gemeingefährlich. Man findet sie aber in allen Schichten. Die Gesamtstimmung ist namentlich bei allen Eingeweihten optimistisch. Der Rausch der ersten Wochen, nach dem es sich in Frankreich nur um einen militärischen Spaziergang zu handeln schien, ist verflogen. Man weiß genau, daß es noch harte Arbeit kosten wird; aber an dem endgültigen Erfolg zweifelt eigentlich niemand. Vor allem will man keinen faulen Frieden, sondern man will eine gründliche Abrechnung, selbst wenn es noch viel Blut kosten sollte. Der Haupthaß richtet sich begreiflicherweise gegen England, dessen Kriegsführung den wahren Charakter dieser Nation erschreckend aufgedeckt hat. Auch der kleinste Sieg über englische Truppen oder Schiffe wird mit größerem Jubel begrüßt, als wie ein drei- oder viermal so großer Sieg über andere Mächte. Auch draußen bei den Kämpfenden soll es ebenso sein.

Das britische Weltreich kracht in allen Fugen, und wenn es auch, wie ich glaube, den Krieg überlebt, so werden die Engländer noch Jahrzehnte an den Folgen zu tragen haben. Der eng-lischen Kriegsführung fehlt alle und jegliche Spur der Ritterlichkeit und der Moral. Dein Schwager hat über England und Deutschland ein Pamphlet verfaßt, das die Stimmung wohl richtig wiedergibt, aber mich im Übrigen doch ziemlich entsetzt hat.

Was nach dem Kriege werden soll, ist unausdenkbar. Jetzt fehlt uns ein Bismarck. Gottlob ist die Diskussion darüber in der Presse verboten. Natürlich wird alles von unseren Erfolgen abhängen. Die Neuordnung muß jedenfalls so erfolgen, daß ein neuer Krieg unmöglich ist. Ich würde gern einmal wieder ein paar Stunden gemütlich mit Dir kannegießern, aber brieflich hat das wenig Zweck. Ich bin für das große Ziel Bagdad-Berlin auf der Basis des Staatenbundes und des geschlossenen Wirtschaftsgebietes, dazu die bekannte Mittellinie durch Afrika. In Europa nur strategische Verbesserungen der Grenze. Um Gotteswillen nichts am Mittelmeer. Die Entscheidung wird ja wohl darin liegen, wie weit es uns gelingt, an England heranzukommen.

Nun noch ein paar Worte über uns. Wir sind in Bonn sehr glücklich. Es geht den Kindern gut. Walter entwickelt sich famos und wird ein heller Kopf, an dem ich täglich meine Freude habe. Hertha leistet bisher mehr im Physischen. Sie eine stramme, dralle Dirn, rosig und appetitlich und eine Musterschülerin. Auch der Jüngste macht uns keine Sorgen mehr. Er spricht noch sehr wenig, fängt aber an zu laufen. Bei meiner Mutter hatten wir im Frühjahr schwere Sorgen, doch ist es durch richtige Behandlung abermals zum Stillstand gekommen, und jetzt ist sie wieder schmerzfrei und von fast unbegrenzter Leistungsfähigkeit trotz ihrer bald 76 Jahre. Auch in Augsburg geht es gut. Ich selbst habe mich gesundheitlich im vergangenen Jahre ziemlich geplagt. Die schwere hamburgische Nervenabspannung hat mich während des ganzen ersten Bonner Jahres nicht verlassen und sich auf meinen schwachen Teil, Magen und Darm, geworfen, so daß ich wirklich über Gebühr geplagt war. Im Frühjahr war ich deshalb in einem Sanatorium in Meran, von wo wir Dir ja öfters schrieben. Man hat mich dort auf allgemeine Nervosität behandelt, ohne der Sache auf den Grund zu gehen. Ende des Sommer-semesters wurde mein Zustand so schlimm, daß ich Urlaub nehmen mußte und mich zu Krehl nach Heidelberg in die Klinik legte, um einmal genau feststellen zu lassen, ob sich nicht etwas Ernsteres hinter meinem unerträglichen Blähungs und Aufstoßerscheinungen verberge. Mit allen Chikanen der modernen Wissenschaft wurde ich untersucht und schließlich festgestellt, daß ich ein nervöses Darmleiden habe, das nicht schlimm aber sehr lästig sei und dem man nur auf psychischem Wege beikommen kann. Irgendwo mußte der Cirkulus vitiosus Darmerkrankung – Depressionen – Darmerkrankung unterbrochen werden. Das sollte unter Leitung von Fränkel geschehen. Da kam der Krieg. Es wurde natürlich nichts daraus; aber die große Tatsache des Krieges mit ihrer Ablenkung der Gedanken von dem kleinen Ich hatte im Zusammenhang mit dem nervenberuhigenden Entscheid Krehls eine sehr günstige Wirkung auf meinen Zustand, so daß ich mich jetzt zwar noch nicht wieder ganz gesund, aber doch erheblich besser fühle.

Ich habe diesen Brief in die Maschine diktiert, damit ihn der Zensor schneller lesen kann und Du Aussicht hast, ihn zu erhalten. Bleibe gesund und sei von uns allen aufs herzlichste gegrüßt. Hoffentlich dauert es nicht mehr zu lange, bis wir uns einmal wieder aussprechen können. Möge es uns bis dahin vergönnt gewesen sein, einen günstigen Frieden zu diktieren. (C.H.B.)

 

28. Ernst Eisenlohr an C.H.B. Loanda, 20.12.1914

(Schreibmaschinenmanuskript)

Lieber Carl,

mit Deinem ausführlichen Brief, dem orientierendsten, den ich bisher aus Europa bekommen habe, und mit den Drucksachen hast Du mich sehr erfreut. Besonders Deine Schriften haben mir gefallen, bis auf den Gedanken, die Russen durch einen gestärkten Tartarenstaat vom Schwarzen Meer abhalten zu wollen. Das würde ich für utopisch halten. Dagegen hat mir die Schrift von Dibelius über England, obwohl eine Menge Wissen darin leicht verdaulich gemacht ist, nicht eben imponiert.

Die Gedanken darüber, wie der Krieg voraussichtlich verlaufen wird , und was nachher wer-den soll, beschäftigen natürlich auch mich unablässig. Als Unterlagen habe ich die gleichen Nachrichten wie ihr, nur 1 bis 2 Monate später, mit Ausnahme der Reutertelegramme und der Depeschen des Britischen Ministers in Lissabon, Mentiroso Britanico, wie wir ihn hier nennen. Die Resultate, die man beim Frieden hereinbringen kann, bemessen sich selbstverständ-lich in erster Linie nach der Größe des errungenen kriegerischen Erfolges; und da glaube ich, daß wir mit unserem wohlorganisierten Zusammenhalten, mit unserer Volks- und Heeres-kraft in absehbarer Zeit dazu kommen, die französisch-englische Mauer zu durchbrechen und die Heere zu schlagen. Die Russen werden, wenn keine Revolution ausbricht, mit der zu rechnen unvorsichtig wäre, wohl in einem Zustand Prestige, Geld und Menschen seiner Kolonien zu verlieren. Dagegen können wir uns vorsehen durch Erwerb von Flottenstützpunkten und Kohlenstationen, die zugleich dazu dienen müssen, die Türme eines erdumspannenden Telefunkennetzes zu tragen; dazu brauchen wir Milliarden, um unsere Flotte zu vergrößern und leider auch vielleicht einen Stützpunkt an der belgischen Küste. Daran, daß es möglich wäre, die Engländer aus Ägypten hinauszuwerfen, bevor sie nicht völlig am Boden liegen, glaube ich nicht. Die Querlinie durch Afrika und den Schutz unserer wirtschaftlichen Interessen in Vorderasien halte auch ich für notwendig, letzteres aber in Formen, die die Territorialhoheit der Türken wahren und zugleich den wirtschaftlichen Interessensphären der anderen in Syrien usw. ein Ende setzt. In Europa so wenig Grenzänderungen wie nur irgend möglich; darin bin ich ganz mit Dir einig. Die Regelung dieser Dinge wird eine ungeheure Arbeit machen und sehr viel historisches Verständnis und politische Weisheit erfordern.

Mir geht es nicht besonders; meine Nerven sind durch Arbeit, Sorgen und unglaublich viel Ärger ziemlich heruntergekommen. Zudem wird es jetzt recht heiß. Persönlich – amtlich natürlich alles andere – habe ich keinen heißeren Wunsch, als daß Portugal endlich einmal der neutralen Haltung, die schon lange eher das Gegenteil ist, ein Ende machen und mich von diesem Posten und der sehr drückenden Isolierung erlösen möchten. Neulich gab es wieder einen Zwischenfall an der Südgrenze; und neulich wirklich einen sehr schlimmen. Vielleicht ist ihnen das als Vorwand recht, da sie ein neues, anscheinend ziemlich unselbständiges Ministerium haben.

Ich möchte in dieser Zeit endlich auch einmal Soldat sein dürfen.

Seid alle recht herzlich gegrüßt. Ernst